= de PEP's n°36

Parce que la vie est belle après 50 ans

N°36-MAI/JUIN2020-3,50€

ARTHROSE Quand se faire opérer ?

32 pages

DÉTOXÉNERGIE Minciretstabiliser sonpoidsavec la médecinechinoise

Vos droits au quotidien Les meilleurs experts pour faciliter vos démarches TRANSITION ÉCOLOGIQUE Consommer plus vert et moins cher (sans tout changer) Démarchage téléphonique : comment le bloquer Téléconsultation médicale : mode d’emploi Formation en ligne : les Moocs, c’est gratuit ! Les béguinages : la nouvelle tendance de logements seniors

RECETTES TAJINES DE PRINTEMPS pour profiter des légumes primeurs PRENDRE SOIN DE SON CŒUR DÉCO Embellir son balcon et sa terrasse JARDIN EN FLEURS Semez les plus belles plantes grimpantes annuelles Les bonnes associations d’aliments On maigrit sans avoir faim 2 semaines de menus la bonne surveillance

NUMéRO 36 Mai/JUIN 2020 3,50 €

CORSE Randonnez sur le mythique GR20

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édito

3

estunepublicationdugroupe Président: BertrandCorbeau

Directricegénérale: NicoleDerrien Assistantededirection: MarineLalire Pourtoutequestionconcernantvotreabonnement, contactez-nousenprécisantvoscoordonnées Partéléphone (appelnonsurtaxé,de8h30à17h30dulundiauvendredi) ouparmail:service.clients @ uni-medias.com ouparcourrier:Uni-médias,BP40211, 41103VendômeCedex. Pourvousabonner:www.boutique.plusdepeps.fr RÉDACTION Directricedelarédaction: AlinePerraudin Directionartistique: ClémentineRocolle Secrétairegénéraledelarédaction: AgnèsLerbré Secrétairederédaction: BénédicteNansot Rédactricephoto: FlorenceCharpentier DÉVELOPPEMENT: Jean-MichelMaillet RÉSEAUCOMMERCIAL: Jean-LucSamani RÉGIEPUBLICITAIRE: 22rueLetellier,75739ParisCedex15 Tél.standard:0143234572 Directricedepublicité: MoniquePinheiro, monique.pinheiro @ uni-medias.com Responsablescommercialesexécution: LeilaIddouadi,leila.iddouadi @ uni-medias.com, SandyDumontier,sandy.dumontier @ uni-medias.com AUDIOVISUEL/COMMUNICATION: Farid Adou VENTEAUNUMÉRO: XavierCostes MARKETINGCLIENT: CarolePerraut Relationclients: DelphineLerochereuil RESSOURCESHUMAINES: ChristelleYung FINANCES: NadineChachuat Comptabilité: NacerAït-Mokhtar ADMINISTRATION,ACHATS: Jean-LucBourgeas Fabrication: EmmanuelleDuchateau Supplychain: PatriciaMorvan MARKETINGNUMÉRIQUE: PerrineAlbrieux Développementtechnique: MustaphaOmar Insightdata: AlainLanguille Informatiqueetmoyensgénéraux: NicolasPigeaudetDamienThizy Photogravure: KeyGraphic Impression: AGIRGRAPHIC,BP52207, 53022LAVALCedex9,www.agir-graphic.fr Originedupapier: Italie Tauxdefibresrecyclées: 0% Certification: 100%PEFC Impactsurl’eau: P tot 0,018kg/T Commissionparitaire :0924K92437 N°ISSN: 2274-360X Dépôtlégal: avril2020 Distribution: Presstalis Lesmanuscritsinsérésounonnesontpasrendus. Toutereproductionestinterdite. ÉDITEUR:UNI-MÉDIASSAS Directricedelapublication: NicoleDerrien Siègesocial: 22rueLetellier,75739ParisCedex15. I.C.S.FR38ZZZ104183 Tél.:0143234572. Actionnaire: CréditAgricoleSA

WESTEND61 / GETTYIMAGES

Éloge de la lecture En cette période troublée par le coronavirus, chacun d’entre nous a pu prendre conscience de ce qui lui est essentiel. Con nement oblige, nous nous sommes aussi retrouvés seuls face à nous-mêmes, sans les distractions habituelles. Pour tromper l’isolement et ne pas nous ennuyer, nous sommes nombreux à avoir mis en place des stratégies de réconfort, à avoir redécouvert l’art du cocooning et le plaisir d’activités simples mais pas simplistes, comme la lecture. L’occasion de se replonger dans des classiques, de découvrir de nouveaux auteurs, de lire des magazines… Retrouvez dans ce numéro vos rubriques habituelles, lisez tout particulièrement nos articles pour embellir votre maison ou votre jardin… La lecture a de nombreux bienfaits, prouvés par la science. C’est un des meilleurs moyens de lutter contre le stress, d’échapper à ses angoisses, car elle permet de s’évader, de voyager sans bouger de son canapé, de voir la vie autrement… Elle a beaucoup d’autres e ets positifs sur la santé : outre le fait qu’elle aide à mieux dormir – à condition de ne pas utiliser une tablette – elle réduit les risques de maladie d’Alzheimer en stimulant le cerveau. En n, c’est moins connu, elle nous rend plus empathiques : en nous invitant à ressentir les émotions et les pensées de l’auteur ou des personnages d’une histoire, elle développe notre capacité à mieux comprendre la position de l’autre. La lecture a beau être une activité solitaire, elle contribue à développer notre intelligence émotionnelle et nos capacités altruistes. Alors, bonne lecture ! Aline Perraudin, directrice de la rédaction

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MAI-JUIN 2020

Parceque lavieestbelleaprès50ans

N°36-MAI/JUIN2020-2,90€

ARTHROSE Quandse faire opérer ?

32pages

DÉTOXÉNERGIE Minciretstabiliser sonpoidsavecla médecinechinoise

Vosdroits auquotidien Lesmeilleursexpertspour facilitervosdémarches TRANSITION ÉCOLOGIQUE Consommerplus vert etmoins cher (sans tout changer) Démarchage téléphonique : comment lebloquer Téléconsultation médicale : moded’emploi Formationen ligne : lesMoocs,c’estgratuit! Lesbéguinages : lanouvelle tendance de logementsseniors

RECETTES TAJINESDEPRINTEMPS pourprofiterdes légumesprimeurs PRENDRE SOIN DE SON CŒUR DÉCO Embellir sonbalcon et sa terrasse JARDINENFLEURS Semez lesplusbelles plantesgrimpantes annuelles Lesbonnesassociations d’aliments Onmaigritsans avoir faim 2semainesdemenus la bonne surveillance

CORSE Randonnezsur lemythiqueGR20

KRISTIANE VEY/ TWINKLE IMAGES

p 6 se faire plaisir 06 Libérez votre énergie 10 C’est lemoment de semettre en selle 14 Culture : Tout sur nosmères 16 Le jour où jeme suis (re)mise à la peinture 18 Rencontre avecPhilippeCandeloro 20 Mode : Le printemps sera green p 24 se sentir bien 24 Ma routine anti-fatigue 30 Banc d’essai : le démaquillant peau et yeux sensibles 32 Coaching : bien s’étirer pendant et après un long voyage p 44 avoir des projets 44 Unsalonenpleinciel 48 Grimpantes, rampantes, les annuelles à semer Détox énergie : mincir et stabiliser son poids avec lamédecine chinoise 40

p18 Rencontreavec PhilippeCandeloro

p 24 Ma routine anti-fatigue

56 Contedesmilleet un tajines 62 Une furieuseenviede fraise

p 62

iUne furieuse envie de fraise

p 48 iGrimpantes, rampantes, les annuelles à semer

p 44 Un salon

en plein ciel

ANTONIO TERRON / TRUNK ARCHIVE / PHOTOSENSO -F. STRAUSS / GAP PHOTOS - STUDIO KUCHINA / PHOTOCUISINE - MASKOT, ISTOCK / GETTY IMAGES - FRANCK GUIZIOU / HEMIS.FR

5

p 72 Transition écologique : consommer plus vert et moins cher

p 68 NE PAS SE LAISSER DÉBORDER Vos droits auquotidien 68 Infos et conseils utiles 72

Transition écologique : consommer plus vert et moins cher

SOMMAIRE

82

Bénévoles : vos droits selon votre statut

86

Téléconsultationmédicale remboursée : comment çamarche ?

88

Stopper le démarchage téléphonique abusif Se former gratuitement avec unMooc

90

94 Les béguinages pour bien vieillir ensemble 98 Vos questions, nos réponses p 100 se FAIRE DU BIEN 100 Prendre soin de son cœur 112 Les effets positifs de lamusique sur notre santé 114 Arthrose : quand opérer ? 120 Nos experts vous répondent 122 Test : Êtes-vous prête à vivre un nouvel amour ? p 128 des fourmis dans les jambes 128 Corse, randonnée de toute beauté P 143 se détendre 143 Jeux : mots fléchés, sudokus, ronde desmots… 150 Quiz : il était une fois la littérature de voyage 136 Brest, la Blanche hermine

p 100 Prendre soin de son cœur

p 128 Corse, randonnée de toute beauté

154 Solutions des jeux

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Une partie de ce numéro comprend pour les abonnés : une lettre de bienvenue à + de Pep’s magazine ; pour le kiosque : un encart jeté abonnement.

se faire plaisir 6

Qu’elle soit physique, psychique ou spirituelle, l’énergie est capricieuse. Un jour elle nous fait soulever desmontagnes, le lendemain elle nous fait cruellement défaut. Pour la préserver, il ne su t pas demanger sainement, de biendormir et de s’hydrater. Mais c’est unbondébut. ParAnneVanWaerebeke Libérez votre énergie

TRAVAILLEZ SUR LE BOUT DES DOIGTS

APAISEZVOSÉMOTIONS L’énergie se recharge à partir de trois pôles : le physique, lemental et l’émotionnel. Situations con ictuelles, rancœurs, mauvaise estime de soi, découragement… Ruminer nos idées noires nous fait sou rir, perdre notre temps et gaspiller notre énergie. Lorsqu’on est envahie d’émotions négatives, quelle que soit notre forme physique, on se sent “vidée” : on est en dé cit énergétique. L’EFT (Emotional FreedomTechnic) permet de sortir d’un état émotionnel douloureux tout en harmonisant notre système énergétique. Le principe : les émotions négatives correspondent à des blocages énergétiques. Pour les e acer, on se concentre sur notre problème et on tapote certains points du haut du corps situés sur le trajet desméridiens. La TAT (Tapas Acupressure Technic) fonctionne sur lemême principe, en y associant la parole, sous forme demantras générant des émotions positives. Trop beau pour être vrai? Il su t d’essayer.

L’absence totale d’énergie, c’est la mort. Jadis, avant un enterrement, on s’assurait que la personne avait bel et bien trépassé en lui mordant l’orteil – d’où le nom donné aux “croque-morts”. Aujourd’hui, on ne mord plus! Mais en cas de gros “coup de barre”, on utilise en ré exologie le “point du croque-mort” : on pince le petit doigt de part et d’autre de l’ongle, une bonne dizaine de fois, au rythme d’une pression par seconde. De même, les “mudras” (ou “yoga des doigts”), issus des pratiques spirituelles indiennes, auraient des propriétés énergétiques en agissant sur les extrémités des méridiens. Essayez ce mudra, activateur d’énergie : on pose le pouce de la main gauche sur l’ongle dumajeur et on glisse le pouce droit entre ces deux doigts. Les mains sont au niveau de la poitrine, les avant-bras horizontaux. Après une vingtaine de respirations, on change de main en inversant la position. L’énergie remonte.

WESTEND61 / GETTY IMAGES

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Écoutez vos désirs D’après Freud, notre énergie vitale émane de notre désir sexuel. Il est vrai que faire l’amour représente un puissant carburant énergétique. Mais, loin de se cantonner au seul désir sexuel, la libido (“désir” en latin) représente le désir au sens large : tout ce qui nousmotive, nous stimule, nous aspire vers le haut. En étant plus à l’écoute de nos désirs, on se sent vibrer : on capte les énergies de notre environnement. Et on se fait plaisir. Le désir qui nous anime, le plaisir qui nous comble sont les deuxmeilleurs catalyseurs d’énergie possibles.

NOTRE EXPERT

« Les énergies se transforment en nous » Luc Bodin médecin, conférencier, formateur, auteur du Grand manuel des soins énergétiques (Guy Tredaniel)

TROUVEZVOTRE ÉQUILIBRE DEVIE Vous êtes en bonne santé, vous mangez sainement, buvez et dormez su samment, et pourtant vous manquez d’entrain, vous

ces deux pôles, vous allez ramer jusqu’à épuisement. Il vous faut faire de la place à la joie dans votre quotidien. Plus largement, si vous vous sentez “à plat”, c’est peut-être qu’à force de courir, vous avez perdu de vue le sens de votre vie. Vivre en accord avec ses valeurs et ses désirs, se sentir à sa juste place dans le monde, nourrit notre vitalité. C’est ce qu’on appelle être “aligné”.

avez dumal à trouver l’énergie de démarrer la journée. Peut-être cette journée est-elle faite d’une suite de contraintes, consommatrices d’énergie, et manque-t-elle de moments de plaisir, pourvoyeurs d’énergie? Sans un équilibre entre

Nous avons besoin d’énergies pour vivre au moins autant que de l’air que nous respirons. Celles-ci nous sont fournies par notre environnement : les aliments, l’eau, l’air, la Terre et l’univers. Comme l’a démontré la physique quantique, nous sommes des êtres énergétiques vivant dans un maelstrom d’énergies de toutes sortes qui nous traversent, nous nourrissent et nous informent. Ces énergies se transforment en nous en force, en vitalité, en “mana” comme l’appellent les Polynésiens. Pour eux, lorsque nous avons un mana puissant, nous sommes invincibles ! Notre santé et notre vitalité sont bonnes lorsque, au niveau des énergies, notre intérieur (notre corps) est en équilibre avec l’extérieur (notre environnement). Lorsque des blocages gênent la circulation de ces énergies, nous ressentons d’abord de la fatigue, puis surviennent les infections et enfin lesmaladies. Toutes ces énergies, notre organisme les capte sous forme de vibrations. C’est pourquoi il faut veiller àmaintenir un bon niveau vibratoire pour conserver sa santé, notamment lorsque les conditions extérieures sont difficiles. Cela commence par une alimentation équilibrée (de préférence biologique), une bonne hydratation, une activité physique… auxquelles il est impératif d’associer des pensées positives, de la joie, de la compassion, la gestion de ses émotions et de ses conflits, ainsi que la vie dans lemoment présent – ce que l’on appelle la “pleine conscience”.

Prenez soin de votre espace La chargementale, ce sont tous ces problèmes en attente qui nous encombrent l’esprit et nous fatiguent lemoral. Souvent, enparallèle de ce sentiment de trop-plein, nous laissons le fouillis s’entasser chez nous. Commençons par chasser de notre lieude vie tout ce qui heurte notre regard : ranger, c’est être présent à ce qu’on fait, cela s’apparente à uneméditation active, très béné que auniveau énergétique. Une fois qu’on a clari é notre espace, onpeut en n s’y poser, s’y reposer l’esprit. On s’est fabriqué un lieuoù recharger nos batteries.

BOUGEZ, RESPIREZ En baisse de forme? Àmoins que vousmanquiez vraiment de sommeil, la solution ne se trouve pas sous la couette : ce qui stimule l’énergie, c’est lemouvement. Sortez, marchez, respirez profondément pour aérer votremétabolisme. Plutôt qu’une promenade d’une demi-heure, préférez trois sorties de dixminutes réparties dans la journée : si vous restez trop statique, vous avez froid, vous vous sentez engourdie, votre tonus est bas. Quand vous vousmettez en mouvement, vous réveillez votre organisme, vous vous ressourcez, vous faites le plein d’énergie.

ÉTIREZ-VOUS Réveillez votre qi. S’étirer lematin avantmême de se lever prépare l’organisme à laisser l’énergie vitale (le qi) circuler librement. C’est unminimum. Mieux encore, pratiquez une gymnastique énergétique comme le qi gong ou le tai-chi, dont la gestuelle très lente permet unemeilleure circulationde l’énergie dans le corps (et l’esprit) à travers les méridiens, ces fameux canaux énergétiques invisibles. Le yoga oumême le kung-fu procèdent dumême principe.

PEP ’S & DORO OPÉRATION SPÉCIALE

L’EXPÉRIENCE SMARTPHONE ? En toute simplicité Faciles à utiliser, avec un design résolument moderne et dotés de multiples fonctions… Les smartphones et les mobiles Doro sont conçus pour répondre aux besoins des seniors. Leurs atouts : simplicité, grande lisibilité

et son puissant. En prime : le sentiment de sécurité !

© DEAGREEZ - ADOBESTOCK

ULTRA-CONNECTÉS LES SENIORS ?

Baromètre numérique2019- Crédoc). Pour communiquer – par appels, SMS ou via des applications – surfer sur Internet et se connecter aux réseaux

le contact avec les proches, gérer leurs rendez-vousquotidiensmaisaussi pou- voir appeler et même être géolocalisé en cas de souci.

D’après les calculsde l’Insee, lesplusde 60ans seront 20millions enFranceen

sociaux, le smartphone est devenu un indispen- sable pour les seniors. Il est synonyme d’indépen- dance et de sécurité ! A condition que l’expérience d’utilisation soit simplifiée. Mais aussi : que l’esthé- tique et la prise enmain du

2027 ! Active et connectée, cette tranched’âgea intégré l’utilisation du smartphone dans tous ses usages du quotidien. S’ils n’étaient que 20% à posséder un tel appareil en 2016, les plus de 70 ans sont désormais plus du double, soit 44%. Et

SMARTPHONE : DES CRITÈRES ESSENTIELS

des français sont équipés d’un mobile et l’utilisent 1h42/ jour 95%

Une sonnerie puissante, un son qui s’adapte aux fréquences auditives des seniors pour mieux entendre les appels… Le smartphone Doro 8050 conçu par lamarque suédoise a pensé à tout. Et il est également compatible avec les appareils auditifs. Lisible avec son écran HD 5.45 pouces, le modèle

téléphone ne soient pas reléguées au second plan. Leurs besoins : maintenir

86%d’entre eux possèdent, dans tous les cas, un téléphone mobile (Source :

PEP ’S & DORO OPÉRATION SPÉCIALE

IDÉAL MÊME POUR LES DÉBUTANTS

Tout est possible avec un smartphone : payer un stationnement, trouver un trajet ou même commander un chau eur. Mais pour cela, il faut que le smartphone soit simple et adapté. La marque Doro accompagne les débutants !

Son clair et puissant

Idéal pour ne rater aucun appel et mettre la main sur son mobile lorsqu’il est égaré.

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Interface intuitive

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Utilisation simplifiée avec les icônes Appeler, Voir, Envoyer...

AVEC DORO 8050, JE DICTE MES MESSAGES AU LIEU DE LES TAPER ! ET MES PETITS-ENFANTS PEUVENT M’ENVOYER INSTANTANÉMENT DES PHOTOS DE LEURS VOYAGES MÊME S’ILS SONT AU BOUT DU MONDE. NOUS SOMMES ULTRA-CONNECTÉS !

Grande lisibilité

Avec son écran 5.45 pouces et ses larges caractères, aucun message ne vous échappe.

La touche assistance

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A distance, il su t d’une simple pression pour alerter les proches et activer les services Response by Doro®.

DAS :0.52W/kg. Le Débit d’Absorption Spécifique des téléphones mobiles quantifie le niveau maximal d’exposition de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques. Pour une utilisation à l’oreille, la règlementation française impose que le DAS soit inférieur à 2W/Kg. Pour réduire l’exposition de la tête aux ondes électromagnétiques, il est recommandé d’utiliser le kit oreillette fourni.

affiche de grandes icônes et 3 tailles de texte (normal, grand ou très grand). Inédits : sur l’écran d’accueil, les verbes d’action ; appeler, voir, envoyer, cher- cher qui désignent les principales fonc- tionnalités de l’appareil. En pratique, on peut, en3clics, sélectionner: « envoyer» , quoi? « unephoto » , àqui ?à «masœur» . Ou chercher une adresse ou un trajet ! Au démarrage, un guide détaillé vous accompagne pas à pas, et des tutoriels sont aussi à disposition dans le menu «Aide » . Passer au smartphone peut être une expérience simple qui vous simplifiera vraiment le quotidien !

Avec l’âge, il est difficile de suivre les progrès du numérique ! Pour s’y retrouver, mieux vaut opter pour des outils simples mais adaptés comme un smartphone Doro 8050 ou un téléphone à clapet Doro 6050. OPTEZ POUR LE MODÈLE QUI VOUS CONVIENT LE MIEUX

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se faire plaisir 10

C'est un être sensible et sociable qui nous ressemble, et notre compagnon depuis la nuit des temps. Partir à cheval dans les grands espaces au retour des beaux jours, ou simplement passer du temps à en prendre soin à l’écurie procure un grand apaisement . Par Alice Kerguelen C’EST LEMOMENTDE... semettre en selle

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P lus de 50%des Français r êvent de vacances équestres*, ce qui ne s i g n i f i e pas f o r cé - ment cavaler sur le dos d’un pur- sang. Approcher, toucher l’animal, apprendre à être à l’aise avec lui, est source de satisfactions. « Pour par- ler à un cheval, il n’y a pas besoin de mots » , raconte Bartabas. Il incite aux confidences et au lâcher-prise. Mais il est également synonyme de liberté et de grands espaces. À la fois proche de l’homme et représentant dumonde animal, il occupe une place unique dans notre cœur. Le cheval est une proie, non un pré- dateur, et cela en fait un être hyper- sensible. Impossible de tricher avec lui. On l’approche le cœur battant d’appréhension ? Il s’éloigne. « Il flaire un état émotionnel à20mètres. Avec lui, on est obligé d’être dans son corps, cohérent et au présent » , explique Sophie Tiale. Sophie exerce lamédia- tion équine, une des disciplines (avec l’equicoaching) recensées dans la commission Cheval et Diversité, de la Fédération française d’équitation. Récente, cette commission explore les formes de relation homme-che- val, différentes de l’équitation tradi- tionnelle, qui valorisent les capacités d’écoute et de présence de l’animal. « Les non-cavaliers aussi ont intérêt à passer du temps avec un cheval, même et surtout s’ils en ont peur. Bien encadrés, ils dépasseront leurs craintes », confirme sa responsable, Carole-Yvon Galloux. Un vieux compagnon d’aventures Que l’on soit amateur de contes de fées, de westerns ou de films de cape et d’épée, un cheval galope dans notre imaginaire. Pendant des Une sensibilité à fleur de robe

POUR BÉNÉFICIER DU BIEN-ÊTRE PROCURÉ PAR LE CONTACT AVEC LES CHEVAUX, PAS BESOIN D’ÊTRE UN CAVALIER.

siècles, il a été l’unique façon de se déplacer. Ce passé commun resurgit quand on pénètre dans des écuries, que l’on respire l’odeur du foin frais et du cuir de selle, et que l’on approche des pensionnaires des boxes. « Les gens restent bouche bée devant la puissance mêlée de douceur de ce grand animal. Ils sont émerveil- lés », constate Sophie Bienaimé, des Grandes Écuries de Chantilly. L’harmonie du couple homme-che- val fait le succès des spectacles de Bartabas, de Lorenzo, du Cadre noir de Saumur ou du cirque Alexi Gruss. un être sociable qui nous ressemble Pour être bien dans ses sabots, le cheval a besoin, comme l’homme, de relations sociales, d’une bonne hygiène de vie et de se sentir en sécurité. Et il respecte également une hiérarchie. Pour comprendre la théorie du chef de troupeau, rendue célèbre par le film L’Homme qui mur- murait à l’oreille des chevaux, rendez- vous au haras d’Écajeul, dans le pays d’Auge, de préférence au printemps, saison du poulinage. Jean-Luc Bara, éleveur, explique que si l’homme

adopte, dans les douze premières minutes de la vie du poulain, le com- portement du chef de troupeau, il pourra s’asseoir sur son dos en toute douceur : « Le rodéo, la violence, c’est démodé ! » , assure l’éleveur. une porte ouverte sur les grands espaces La terre mouillée de la Camargue, les plateaux du Massif central, les plages de la Manche ou de la mer du Nord, les forêts de Champagne et de Bourgogne se découvrent au pas paisible et sûr des chevaux, dans le silence rompu seulement par le bruit des sabots. À hauteur de garrot, la vision est panoramique. Et la chevau- chéen’effraiepas lesautreshabitants à poils et à plumes. Avec unmillion de pratiquants, plus de 2500 centres et hébergements équestres et un mail- lage cohérent de chemins ouverts à la promenade et à l’itinérance, la France est une grande nation cavalière. Mais même sans avoir passé son diplôme de galop, une promenade dans le parc de Chantilly ou sur la plage de Fort- Mahonalliegrandbol d’air, petit budget et respect de l’environnement. * Source : Salon du Cheval 2019.

J-D SUDRES / HEMIS.FR - P. SHIRLEY / GALLERYSTOCK / PHOTOSENSO

se faire plaisir 12

Carnet pratique 10 façons d’attraper la passion du cheval

1 Avec unemédiatrice équine, en Normandie Envie de passer unmoment en toute sécurité avec un cheval ? Sophie Tiale, médiatrice équine, aide à se glisser dans cette fameuse “bulle” que l’on forme avec l’animal et qui permet de vider son esprit. LOISIRS Rencontre d’une heure : 60 €. Demi-journée : 80 €. Sophie Tiale, 783, chemin des Londots 14670 Basseneville, tél. : 06 50 66 48 19 et sophietiale.com OÙ SÉJOURNER ? Dans une écurie de trotteurs français, le Manoir & Haras de Sens. 7 chambres de 75 à 130 €, tél. : 02 31 79 23 05 et manoirdesens.com 2 Avec un chuchoteur, dans le Calvados Depuis 1947, la famille de Jean-Luc Bara élève et entraîne des chevaux au Mesnil-Mauger. Grâce à ce haras familial, le seul duCalvados ouvert au public, on pénètre lemonde fermé de l’élevage des chevaux de course, de la naissance du poulain à son arrivée sur le podium. Pour le débourrage,

Jean-Luc Bara applique la méthode des chuchoteurs, deMontyRoberts. LOISIRS Visite guidée, dégustation : 10 €. Haras d’Écajeul, 14270Mézidon Vallée d’Auge, tél. : 06 07 25 47 23. OÙ SÉJOURNER ? Chambre d’hôtes à partir de 80€ pour deux, tél. : 0607 25 47 23 et harasdecajeul.wordpress.com 3 En soignant des percherons, dans l’Orne Si les 160 000 visiteurs annuels du Haras national du Pin aiment le manège du XVIII e siècle, les calèches de collection et les spectacles, les stars sont bien les 200 chevaux, et les superstars les percherons. Activité “agent d’un jour”, une mati- née passée à curer les boxes, brosser et nourrir les chevaux . LOISIRS Agent d’un jour : 120 € par participant, 8 € par accompagnateur, tél. : 02 33 36 68 68. OÙ SÉJOURNER ? À 4 km, dans les gîtes du Haras-poney club de Sainte-Eugénie : 260 € le week-end pour 5 personnes, poney-club-ste-eugenie.com

4 À la rencontre des plus grands champions, à Chantilly Les Grandes Écuries sont le plus grand centre d’entraînement de che- vaux de course aumonde (2500che- vaux !). Édifié au XVIII e siècle, ce palais du cheval abrite un musée, les écuries, et le dôme qui abrite les spectacles de laCompagnie équestre desGrandes Écuries. Et organise des journées de balade en forêt. LOISIRS 169 € la journée, tél. : 0648 1051 45. domainedechantilly.com OÙ SÉJOURNER ? Hôtel du Parc, décoré sur le thème des courses, à partir de 110 €, hotel-parc-chantilly.com 5 Enassistant au spectacle de l’Académie équestre, à Versailles Écuyer et fondateur du Théâtre Zingaro, Bartabas dirige l’Académie équestredeVersailles. Les spectacles ont lieu dans le manège de la Grande Écurie. La Voie de l’écuyer , qui marie voltige, kyudo, chant… se termine par unevisite libredesstalleset desboxes . LOISIRS Spectacle équestre de 16 € à 28 €, tél. : 01 39 02 62 70. OÙ SÉJOURNER ? Hôtel du Cheval rouge, à partir de 90 €, tél. : 01 39 50 03 03, chevalrougeversailles.fr

B. GARDEL / HEMIS.FR

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8 Façonwestern, en Gironde

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kh

Issue du travail dans les ranchs amé- ricains au XIX e siècle et axée sur le travail avec le bétail, l’équitationwes- tern est à la mode. On la découvre dans un camping à l’esprit ranch, le VillageWestern, situé au bord du lac de Hourtin, à 1 heure de Bordeaux. Bungalows toilés et mobile-homes se répartissent dans des villages, à partir de 50 € la nuit. Balades, bap- têmes et cours d’équitation western sont proposés sur place. OÙ SÉJOURNER ? Les Castels Le Village Western - Camping & Ranch Resort, 33990 Hourtin, tél. : 05 56 09 10 60, village-western.com 9 Avec un as du spectacle équestre, en Provence Lorenzo, prodige du spec tacle équestre, asonélevageenCamargue, à 4 km au trot des Saintes-Maries- de-la-Mer. Non loin, le mas Albert Espellyproposedeuxgîtes, et leMazet du Maréchal-Ferrant, voisin, trois chambresd’hôtesgéréesparBabeth, lamèrede l’artiste. LeCentreéquestre poney club propose des promenades et des cours d’équitation.

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6 Dans un élevage

10 Avec les gardians et les taureaux, en Camargue

de chevaux frisons,

dans le Perche C’est par amour pour une jument fri- sonne, vice-championne du monde “modèle et allures”, un peu la Miss France des équidés, que Muriel et François Brandel se sont lancés dans l’élevage. Au milieu de 40 hec- tares de prairies, hébergés dans les chambres d’hôtes et le gîte d’une longère normande, on découvre ici le quotidien d’un petit élevage tenu par des passionnés. Les enfants adorent. Un centre équestre situé à 500 m accueille les “équitants” (cavaliers). OÙ SÉJOURNER ? Élevage de la Barbinière, 61290 Longny-les-Villages, 100 € la nuit en chambre d’hôtes, tél. : 0233837697etelevagedelabarbiniere.com 7 Avec le Cadre noir, dans la vallée de la Loire L’équitation de tradition française est inscrite depuis 2011 au patri- moine immatériel de l’Unesco, et l’École nationale d’équitation, avec les cavaliers du Cadre noir, son représentant dans le monde entier. L’office du tourisme de Saumur pro- pose des séjours à l’occasion des galas du Cadre noir, le prochain ayant lieu les 24, 25 et 26 avril pour le Printemps des Écuyers. LOISIRS Nuit, gala et visite guidée du grand manège, des écuries et de la sellerie : 259 € pour deux personnes. 0 ce de tourisme de Saumur, tél. : 02 41 40 20 67 et ot-saumur.fr

Le Domaine de Méjanes, ancienne propriété de l’entrepreneur Paul Ricard, borde l’étang de Vaccarès, planté en plein cœur de la Camargue. Il accueille, sur 600 hectares, près de 400 chevaux et 200 taureaux. Les visites se font à pied, à vélo, en petit train ou, bien sûr, à che- val, en compagnie des gardians. Le Domaine propose ferrades, spec- tacles taurins, courses camar- guaises dans les arènes, et vient d’inaugurer un gîte, composé de deux chambres. OÙ SÉJOURNER ? Domaine de Méjanes, 13200 Arles, 260 € le week-end, tél. : 04 90 97 10 10 et mejanes-camargue.fr

OÙ SÉJOURNER ? De 75 à 150 € la chambre pour 2 à 4 personnes, 120 et 200 € la nuit en gîte,

tél. : 06 16 18 80 83 et 06 85 60 07 25, et chambrescamargue.com et lorenzo.fr

J-D SUDRES / HEMIS.FR - J ET VLASSIS

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Tout sur nosmères Total, absolu, fou, inconditionnel, joyeux, étou ant parfois… voilà une sélection de lms, livres, expositions et pièces qui décrypte cet amour si particulier qui unit une mère et son enfant. ParMarie-ChristineLuton

DANS LESSALLES

Avec C’est la vie, Julien Rambaldi nous entraîne dans une maternité à la rencontre de cinq

femmes venues d’horizons différents, qui ne se connaissent pas et s’apprêtent à accoucher, aidéespar unesage-femmeau caractère bien trempé forcée de coopérer avec un jeune obstétricien arrogant. Un filmqui célèbre lavieavechumour et émo- tion. À souligner, le personnage incarné par LéaDrucker, franchement impayable. Avec Josiane Balasko, Alice Pol, Sarah Stern, JuliaPiaton. Sortie le 29 avril.

Sandrine Bonnaire dans Voir le jour, deMarion Laine.

Dans Terrible Jungle, Hugo Benamozig et David Caviglioli nous plongent dans une his- toire un peu folle. Eliott, jeune chercheur naïf, décide de partir étudier

Dans Voir le jour, Marion Laine met en scène Sandrine Bonnaire dans le rôle de Jeanne, auxiliaire dans une maternité de Marseille. Chaque jour, Jeanne et ses col- lègues se battent pour défendre lesmères et leurs bébés face au manque d’effectif. Le jour oùundrame se produit, le passé de Jeanne ressurgit. Un joli filmservi par une distribution attachante. AvecAureAtika, SarahStern, BrigitteRoüan. Sortie le 22 avril.

travaux dans son appartement. Mais comme le quotidien a tendance à tuer le couple, elle va trouver refuge chez ses enfants à tour de rôle. Une situation qui va très vite se compliquer. Le même esprit bon enfant préside à cette comé- die qui n’a d’autre but que d’amuser. D’ailleurs la distribution s’y emploie ! Avec JosianeBalasko, AlexandraLamy, Mathilde Seigner, Philippe Lefèbvre. Sortie le 3 juin.

lesOtopis,unpeuplemystérieuxd’Amazo - nie.Sondépartestsurtoutl’occasionpour lui d’échapper à l’emprisede samèrepos - sessive. Mais, inquiète pour lui, celle-ci part à sa recherche. Et lesOtopis ne vont passerévélerdesbonssauvagesmaisde terribles gangsters. Un joli casting pour une comédie d’aventure décalée, sympathique et exotique! Avec Vincent Dedienne, Catherine Deneuve, Alice Belaïdi, JonathanCohen. Sortie le 6mai.

SURSCÈNE LaPromesse de l’aube est le récit de la relation passionnelle qui a uni l’écrivainRomainGary et samère. De sa naissance en 1914 à Vilna, dans l’Empire russe (actuelle Vilnius en Lituanie) à Varsovie, puis leur exil à Nice, en 1927, jusqu’à Paris où Gary fera ses études à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, samère lui portera un amour inconditionnel. C’est avec beaucoup d’élégance, d’émotion et d’humour que Stéphane Freiss lit sur scène des extraits de cet ouvrage, véritable hommage à l’amour maternel. Actuellement et jusqu’au 19 avril au Théâtre de Poche- Montparnasse, 75, boulevard du Montparnasse, Paris 6 e . Dumardi au samedi à 19h, dimanche à 15h.

Un tour chez ma fille, d’Éric Lavaine, est la suite de Retour chezma mère. On r e t r ouve Jacqueline, qui emmé- nage chez son amant le temps d'effectuer des

MARECHAL AURORE / ABACA- UGC ORANGE RECIFILMS - ARNAUD JUHERIAN

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À NE PAS MANQUER NON PLUS…

V POUR L’HUMOUR

ÀVOIR L’exposition De l’amour propose un véritable voyage scientifique dans les yeux et le cœur des autres, à travers le sentiment le plus uni- versel qui soit. Œuvres d’art, films, dispositifs vidéo ludiques, de quoi appréhender l’amour et s’interroger sur laplacequ’occupecesentiment dans nos vies. De l’amourmaternel au désir, en passant par les preuves d’amour et l’amour sur internet, voilà de quoi comprendremieux ce qui se passe derrière ce sentiment primordial. Jusqu’au 30 août au Palais de la découverte, avenue Franklin-D.-Roosevelt, Paris 8 e . Ouvert

Dans Effacer l’historique, on retrouve l’esprit décalé de Gustave Kervern et Benoît Delépine (LouiseMichel, Mammuth… ). Marie (Blanche Gardin), victime d’une sextape, Bertrand (Denis Podalydès), dont la fille est

harcelée au lycée et Christine (CorinneMasiero), chauffeur VTC, mécontente de ne pas compter assez d’étoiles, décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une comédie complètement déjantée. Sortie le 22 avril.

V POUR LEMYSTÈRE

Dans La Femme des steppes, le flic et l’œuf, de Wang Quan’an, il n’y a pas que le titre de mystérieux. L’intrigue l’est aussi. Le corps nu d’une femme, découvert au beau milieu de la steppe mongole, fait

dumardi au samedi de 9h30 à 18h, le dimanche de 10h à 19h.

ÀLIRE

croire à un polar, mais l’arrivée sur la scène de crime d’une bergère, chargée d’éloigner les loups avec son fusil, et la suite de l’histoire attisent la curiosité. Il y a de l’humour dans cette fable aux accents surréalistes qui nous promène dans les paysages grandioses de Mongolie. Sortie le 29 avril.

D a n s V a n d a , Mar ion Brunet livre une histoire extrêmement tou- chante. Vanda se rêvait artiste, mais quand elle a donné

besoin d’un break, il ne sera pas de tout repos. En effet, tout les oppose et elles vont devoir se supporter… Dans un style plein de verve et avec beaucoup d’humour, l’auteure décrypte lacomplexitédes relations familiales, l’attachement à lamère, le poids de la double culture et le regard porté sur la religion. Traduit de l’anglais (Singapour) par Laura Vaz. Éd. Belfond, 377 p., 21,90 €.

V POUR LA DISTRIBUTION

Virginie Efira, Charlotte Rampling, L ambert Wilson, Daphné Patakia, Clotilde Courau, Olivier Rabourdin… sont à l’affiche de Benedetta, de Paul Verhoeven. Adapté du livre Sœur

naissance à Noé, elle a dû changer ses plans. Aujourd’hui elle est femme de ménage dans un hôpital psychiatrique, et Noé a 6 ans. Tous deux habitent un cabanon sur la plage, auxabordsde laville, dansune bulled’amour.LejouroùVandacroise Simon, le père deNoé absent depuis sanaissance,c’estcommesiungrain de sable enrayait la mécanique du quotidien et menaçait leur univers

Benedetta, entre sainte et lesbienne, de Judith C. Brown, le filmraconte la vie de Benedetta Carlini, entrée comme novice au couvent de Pescia, en Toscane, au XV e siècle. Capable depuis l’enfance demiracles, elle va bouleverser la vie de la communauté. Sortie enmai.

LaRelève, de Fanny Che sne l , n o u s raconte l’histoire de César, adolescent de 15 ans , der n ier d’une fratriede trois, adulé par samère et habitué à devancer

V COUP DE CŒUR

fragile. Un roman poignant. Éd. AlbinMichel, 236 p., 18 €.

Pour la pièce de théâtre Amis , David Foenkinos et Amanda Sthers se sont demandé si on pouvait trouver l’ami idéal sur un site de rencontre. C’est ainsi que Pierre, banquier snob, voit débarquer dans sa vie Serge qui, malgré une

chaqueattenteparentale.Unmatin, César se réveille paralysé des jambespour une raison inexpliquée. Ausculté, sondé, il est envoyé dans un centre de rééducation loin de son cocon familial. Là, au milieu des autreshandicapés,Césarréapprend àmarcher et surtout à vivre, à cou- per le cordon, à passer dans l’âge adulte et à construire sa propre vie. Unjoliromansurlaloyautéàlamère

Avec Les Incroyables Aventures des sœurs Shergill, Balli Kaur Jaswal nousemmène en Inde, dans le sillage de trois sœurs parties accomplir la dernière

incompatibilité évidente, se présente comme étant son “meilleur ami”, à 100 % selon le site “Amitic”. Serge s’incruste, et Pierre n’est pas aidé par Martine, sa femme, qui voit d’un œil intéressé la perspective d’un week-end à trois! Avec Claudia Tagbo, Kad Merad (mise en scène), Lionel Abelanski. Jusqu’au 5mai au Théâtrede laMichodière, dumardi ausamedi à20h, le samedi à 17h et le dimanche à 15h30.

volonté de leur mère : effectuer un pèlerinage dont elle a elle-même fixé l’itinéraire. Et même si ce voyage forcé tombe plutôt bien, car les trois sœurs semblent chacune avoir

et la nécessité de grandir. Éd. Flammarion, 259 p., 19 €.

GUY FERRANDIS / SBS PRODUCTIONS

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Lorsqu’on a envie de beau, de calme et de contemplation, le plus simple est parfois de saisir un pinceau et d’ouvrir des tubes de peinture… Le plus simple? C’est à voir ! ParAliceKerguelen E nfant, on barbouille avec enthousiasme. Puis on perd la main. On y revient quand on a un peu plus de temps, car peindre est un vrai bonheur. En culti - Le jour où… jemesuis (re)miseà lapeinture

pas, Anne s’est intéressée à la théorie du cerveau droit. Cet hémisphère gère la créativité et la perception des formes dans l’espace. De façon générale, l’adulte l’utilise bien moins que le cerveau gauche, logique et rationnel. Le faire travailler demande une prise de conscience libé- ratrice. Et si le temps semble passer beaucoup plus vite quand on peint, c’est que le cerveau droit, enfin, turbine, alors que le cerveau gauche diminue son activité. Mais le pinceau, le couteau oumême les doigts ne sont que lematé- riel : peindre, c’est d’abord exercer sa vue. « En peignant, on apprend à regarder ce qu’on voit, non ce qu’on croit voir. C’est une grande découverte, et cela rend très humble » , explique l’experte. Anne Reymond n’en finit pas d’explorer les dif- férentes façons de peindre. « Et quand on laisse courir son pinceau, des choses sortent que l’on n’attendait pas. » On s’ouvre aussi au monde, car, comme disait Matisse : « L’œil ne voit que ce que l’esprit est prêt à comprendre. » Si l’on veut voir ce qui est, il faut donc que le mental baisse pavillon. Pas facile d’emblée, mais que de découvertes ! Enfin, on est fier d’avoir créé son œuvre, même si on ne l’accroche pas tout de suite au-dessus du canapé du salon. Et on s’offre un beau challenge, rassuré par Salvador Dalí lui-même : « Ne craignez pas la perfection, vous ne l’atteindrez jamais ! »

vant ce jardin secret, on exprime sa nature profonde, on retrouve la créativité de son enfance, on apprend à se poser dans un monde qui va vite, et à observer les objets, même les plus quotidiens. Cette forme de “slow-life” demande cependant de l’anticipation. Car peindre ne s’improvise pas, explique Anne Reymond qui, à 55 ans, a commencé une formation en peinture décorative. Artiste reconnue aujourd’hui, il lui a fallu dépasser sa peur de mal faire, apprendre à construire une image et marier des couleurs. Tout fait sens : le sujet, le choix de la technique, dumatériel, la touche du pinceau, le mariage des couleurs, leur valeur (le degré de clarté et d’obscurité), l’équilibre de la composi- tion globale, la texture créée grâce aux coups de pinceau. Aujourd’hui, Anne dispense des cours où l’on vient pour de multiples raisons, la première étant peut-être de passer un bon moment, avec soi-même et d’autres participants par- tageant une émotion artistique. « Avec un groupe, on est dans lamême recherche, dans une communauté d’esprit, et on est plus facilement décomplexé » , note une participante. À ce propos, comme beaucoup d’artistes ayant franchi le

DEEPOL / PLAINPICTURE

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« Adolescente, je peignais beaucoup» Anne-Marie, 62 ans, ex-DRH

Pratique

CHOISIR SA PEINTURE V Peinture à l’huile ou peinture à l’eau? Cette dernière inclut aquarelle et acrylique. La peinture à l’huile, luisante, lustrée, permet demagnifiques fondus. Mais ellemet longtemps à sécher et, pour nettoyer les pinceaux, on doit utiliser des solvants polluants. L’acrylique sèche vite et on lave ses pinceaux à l’eau. L'aquarelle nécessite un papier spécial et ne supporte pas l’erreur… SE POSER LES BONNES QUESTIONS V Préférez-vous la perfection de l’œuvre achevée ou prenez-vous plaisir à la réalisation? Souhaitez- vous rester longtemps sur un projet ou le terminer rapidement? Quel est votre budget fournitures? Avez-vous de la place pour travailler? À ce sujet, commencez simplement avec un coin de table, les choses évoluant, l’espace se trouvera tout seul… LE MATÉRIEL V Les pinceaux – une brosse carrée de largeur moyenne et un petit pinceau pointu – suffisent pour démarrer. Les pinceaux synthétiques sont plus résistants, si on les lave soigneusement à la fin de chaque session. Prévoir une blouse et de l’acétone, un bon détachant. V Pour les couleurs, au début : les trois primaires, du blanc de titane, une terre de sienne naturelle et une terre d’ombre naturelle suffisent. V On peut commencer avec du papier épais spécial dessin avant d’acheter des toiles tendues sur un châssis. Les peintures à l’huile et à l’acrylique peuvent aussi se faire sur des surfaces lisses, y compris le bois et le plastique. TROUVER UN COURS V Il existe des tutos gratuits en ligne, mais un professeur s’impose pour guider et encourager quand la déception guette. Chaque prof a quelque

chose à nous apprendre, il faut essayer : « Au début, on ne peut pas savoir si ça nous correspond ou pas, car on ne sait pas ce qu’on cherche. » Mieux vaut un cours collectif au départ, car regarder travailler les autres donne plein d’idées. Renseignez-vous auprès des mairies, des écoles d'art, mais aussi dans les petites annonces de loisirs créatifs ou encore sur les plateformes comme superprof.fr PARTICIPER À DES STAGES V Artstage.fr est un site qui regroupe des annonces de cours et de stages dans toute la France. V Les Ateliers de peinture aux gîtes Mar i Mont, en pays catalan, en sont un exemple. Peinture le matin et randonnée, baignade, visites de musées l’après-midi, du 31 octobre au 3 novembre, 160 € le stage, hébergement en sus, tél. : 06 85 74 41 99 et contact@gitemarimont.fr S’ENTRAÎNER V Choisissez des sujets faciles à peindre : mieux vaut partir d'une image déjà à plat et en faire une copie en 3 dimensions, par exemple un bol de fruits, un vase de fleurs ou une pile de livres. AFFINER SONŒIL V Étudiez des toiles au musée mais aussi sur internet : videomuseum.fr, louvre.fr, artsandculture.google.com… Visionner des films comme La Jeune Fille à la perle , inspiré du tableau de Johannes Vermeer, ou encore Frida, sur Frida Kahlo. À LIRE V Dessiner grâce au cerveau droit, de Betty Edwards, éd. Mardaga, que peindre est avant tout une manière de percevoir qui dépend de l’hémisphère du cerveau utilisé. Le livre offre aussi une large gamme d’exercices qui délient la main. a décomplexé des milliers d’amateurs, en expliquant

Adolescente, je peignais beau- coup. Puis je me suis passion- née pour l’équitation. Après un burn-out, j’ai senti que j’avais besoin de beau et que je devais renouer avec ça, hors des par-

cours raisonnés. Plonger dans la couleur, avoir des émotions artistiques est une vraie thérapie. J’ai un atelier chez moi : je le mets à la disposition des peintres alentour pour qu’ils profitent de cette merveilleuse lumière des Pyrénées catalanes.

« La créativitéenrichit le cerveau» Josiane, 69ans, retraitée

Fille d’agriculteurs, j’ai fini l’école très jeune et travaillé à la Sécurité sociale. Je randonne beaucoup, je voulais une occupa- tion que je puisse pratiquer si je marchemoins et qui me sorte de

la routine. J’ai commencé à peindre il y a un an, avec un professeur qui me donne du courage, et çame fait entrer dans un autremonde, réflé- chir. La créativité enrichit le cerveau. Je suis contente à la fin de la séance d’avoir réalisé quelque chose. Moi qui suis sensible à l’harmo- nie et au calme, je me régale.

«J’ai appris que je pouvais faire une formation! » Marianne, 52 ans, peintre

Être une bonne élève disciplinée m’a conduite vers une prépaHEC et une première carrière dans la publicité. Je sentais que ce n’était pas ma place. Un jour, dans un salon, j’ai appris que je pouvais

faire une formation. Ça a été une révélation ! Enfin, j’ai eu l’impression d’être sur des rails. Je fais des décors, des illustrations*, je gagne ma vie. Je voudrais aussi remercier mon pays, la

France, qui permet une seconde vie ! * La Magie de la prière , de Davina Delor, illustré par Marianne Faure-Desforges, éd. Leducs.

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Rencontre avec… Philippe Candeloro

Il patine depuis plus de quarante ans et, s’il a quitté la compétition, il reste présent sur la glace, toujours d’attaque les patins aux pieds. Philippe Candeloro est la star du nouveau spectacle d’ Holiday on Ice, Supernova 1 . Rencontre avec un artiste au parler franc qui entame sa dernière tournée. Propos recueillis par Marie-Christine Luton «Àchaque fois, j’y vais à fond »

vaillait ou patinait 8 heures par jour. Donc, en patinant autant, tout ce que je mangeais était brûlé. Maintenant, je fais un peu plus attention. J’ai la chance d’avoir quatre femmes 2 à la maison qui surveillent l’alimentation. Jeme suismis au diapason, je ne peux pas me permettre d’avoir 3 kilos de trop. Pour envoyer un saut périlleux arrière, comme la musculature n’a plus sa fraîcheur ni sa jeunesse d’an- tan, il faut faire gaffe ! Vous évoquez vos lles. Quel genre de père êtes-vous? Un père assez relax, car la maman, sans être stricte, veille au grain. En fait, nos filles sont polies, bien éduquées, on n’a pas besoin de hausser la voix. Non, elles ont toutes essayé mais aucune n’a adhéré. Par contre, celle du milieu est danseuse. Elle est à l’Opéra de Paris depuis cinq ans, elle prépare le concours pour entrer dans le corps de ballet. Elle est très proche de la car- rière de sa mère, qui était danseuse. En utilisant le temps que j’ai de libre. Je ne suis pas hyperactif, mais j’aime bien faire 40 000 trucs dans la jour- née pour aller me coucher content. Donc, bricoler peut être un moment de détente. Faire 150 kilomètres en scooter dans Paris, aussi. Après, j’aime bien rester dans mon canapé. Et comment aimez-vous décompresser ? Suivent-elles vos traces sur la glace?

Comment vous préparez-vous à un show comme celui d’ Holiday on Ice ? Comme chaque année, au mois de décembre, je travaille avecma troupe. Nous donnons des représentations, donc je suis légèrement affûté. Je ne m’entraîne pas tous les jours, mais très régulièrement. Mon corps est préparé. Après, mentalement, 84 dates, c’est assez lourd, surtout lorsque l’on donne trois shows dans la journée. Je n’ai que deux passages par spectacle, plus le final. Mais, à chaque fois, j’y vais à fond. Il y a 3000 specta- teurs, alors, si je le fais en demi-teinte, ce n’est pas bon. C’est aussi la raison pour laquelle c’est ma dernière tour- née avec Holiday on Ice, après vingt ans de collaboration. J’ai deux numéros à assurer. Je ne viens pas juste en guest star. J’ai toujours considéré que le succès d’un spectacle se gagne avec l’ensemble de la troupe et avec le public. Pour le deuxième numéro, j’ai voulu faire une création. L’idée est de remon- ter le temps, puisque nous sommes dans l’espace. Je raconte non pasmes souvenirs mais nos souvenirs, parta- gés avec le public. C’est important pour vous, le public? Oui, je l’associe à ma réussite, à ma longévité. Si le public n’avait pas adhéré à toutes les bêtises que j’ai pu faire sur la glace, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. Comment cela se passe-t-il concrètement ?

Avez-vous encore le trac avant de vous lancer sur la glace?

J’ai une certaine expérience de la ges- tion du trac, mais, maintenant, le trac peut venir au niveau technique, quand je me lance sur un triple saut ou un double axel. Comme mon corps ne répond plus de lamêmemanière, il y a une espèce de peur de rater ou de se faire mal. C’est un signal d’alarme, je me dis que ça commence à être la fin. J’ai eu une carrière tellement excep- tionnelle à mon goût, que je préfère arrêter quand cela va encore bien. Je peux vous dire que si je pouvais patiner encore à un bon niveau pen- dant vingt ans, je le ferais. Donc vous annoncez que vous raccrocherez les patins en 2022, l’année de vos 50 ans? Oui, pour moi, ce sera le point final. Après, je suis dans l’expectative, j’ai des projets, proposer pour mes 50 ans un show de télévision autour du patinage, mais si la télévision ne me suit pas, je ne vais pas m’entêter. Ce n’était déjà pas le cas lorsque j’étais sportif de haut niveau, ce n’est pas à 48 ans que je vais commen- cer à me restreindre. Je suis toujours parti du principe que manger était le seul moment de plaisir qu’on pouvait avoir dans la journée quand on tra- Suivez-vous une hygiène de vie particulière? Cela ne doit pas être évident à prendre comme décision…