Les super pouvoirs des agrumes
Bienfaits
5
Y A-T-IL DES CONTRE- INDICATIONS ?
En raison de sa haute teneur en certains composés, l’ail doit être évité ou limité dans certains cas particuliers : ∞ Allaitement. « Il a été démontré chez les patientes nourrissant leur enfant au sein que consommer de l’ail altère le goût du lait », note la nutritionniste. Mieux vaut éviter d’en consommer en attendant de passer au biberon ! ∞ Diabète. En raison de l’action de certains de ses composés sur la glycémie, il est préférable pour les diabétiques de modérer sa consommation, « et d’en parler avec son diabétologue lorsqu’on suit un traitement hypoglycémiant ». ∞ Sensibilité digestive. La richesse de l’ail en sucres fermentescibles (inuline) donne du fil à retordre aux intestins sensibles et peut occasionner des troubles digestifs (ballonnements, flatulences, douleurs…). Mieux vaut dans ce cas en consommer de petites quantités et ne pas le ∞ Traitement anticoagulant. « L’ail ayant tendance à augmenter la fluidification du sang, il est préférable de modérer sa consommation quand on suit un tel traitement, souligne le Dr Chicheportiche-Ayache. Là encore, il faut demander l’avis du médecin prescripteur. »
UNE PROTECTION VIS-À-VIS DE CERTAINS CANCERS Plusieurs études ont montré que les personnes qui consomment régulièrement de l’ail et ses cousins (échalote, ciboulette, oignon…) sont moins à risque de développer certains cancers, en particulier ceux du système digestif. Il a ainsi été montré que le risque de cancer de l’estomac pouvait être réduit de 40 % chez les gros consommateurs d’ail. Et il semble que cela concerne également le cancer du côlon. Ces effets seraient là encore dus aux substances antioxydantes, mais surtout aux composés soufrés, capables de bloquer la formation de composés cancérigènes et de restreindre la croissance de plusieurs types de cellules cancéreuses. B6 et B9, calcium, manganèse, cuivre, potassium, phosphore et fibres. « Même s’il ne peut à lui seul satisfaire les besoins de l’organisme au regard des faibles quantités consommées, en manger un peu chaque jour contribue à les atteindre », estime Corinne Chicheportiche-Ayache. 6 UN LARGE PANEL DE MINÉ- RAUX ET OLIGOÉLÉMENTS Outre sa haute teneur en composés soufrés et flavonoïdes, l’ail regorge de micronutriments. Il est en effet riche en vitamine B1,
4
UN EFFET HYPOGLYCÉMIANT « Plusieurs études laissent à penser que la consommation d’ail possède un impact sur le taux de glucose sanguin », constate notre experte. Des expériences ont ainsi montré qu’il réduisait la glycémie chez les souris diabétiques. Encore une fois, ce probable effet bénéfique sur le diabète sucré est attribué à la présence de composés soufrés, potentiellement capables de réduire la résistance à l’insuline. Mais ces résultats, controversés, demandent à être confirmés par de nouvelles recherches.
SE SOIGNER PAR L'ALIMENTATION cumuler avec des aliments également riches en sucres fermentescibles.
UNE PRESCRIPTION OFFICIELLE La Commission européenne et l’OMS reconnaissent des vertus sanitaires aux bulbes frais ou séchés. L’OMS en recommande ainsi une consommation de 2 à 5 g par jour, soit une gousse.
FOODCOLLECTION / GETTYIMAGES
20 Hors-série I + DE PEP'S MAGAZINE
Made with FlippingBook - Online catalogs