Les super pouvoirs des agrumes

Maîtriser l’apport en graisses et bien les choisir 7 « Les matières grasses sont néces- saires à l’organisme et, en plus, ralentissent la vidange gastrique, donc abaissent l’IG des plats, explique Angélique Houlbert. Par ailleurs, des expériences menées sur des animaux suggèrent une amélioration de la réponse insulinique avec un régime riche en acides gras oméga-3 EPA et DHA. » Même en surpoids, on ne les bannit pas, mais on contrôle et on sélectionne. « 10 g de beurre cru + 1 à 2 c. à s. d’huiles végétales en panachant olive et colza, noix ou cameline par jour, et 1 portion de poisson gras par semaine. »

Limiter les produits transformés 8 Même salés, la plupart renferment des glucides raffinés (amidon modifié, sirop de glucose, dextrose...) qui augmentent la valeur énergétique et l’IG des produits. « Par ailleurs, plus un produit glucidique est transformé, plus il est facile à mâcher et à digérer, et plus il fait sécréter d’insuline, note le Dr Nys. Attention aussi aux riz et aux pâtes à cuisson rapide qui ont subi des transformations altérant profondément leur vitesse d’assimilation ! »

Consommer des végétauxà chaque repas 6

Cela permet d’ajouter des fibres, notamment solubles (présentes en proportions variables dans les fruits et légumes, graines, oléagineux, algues...), aux aliments glucidiques composant le repas et ainsi d’en abaisser l’IG. « Il faut systématiquement des fruits et légumes à chaque repas », rappelle l’endocrinologue. On peut aussi ajouter des graines au yaourt ou de l’agar-agar aux préparations. Et préférer les céréales complètes aux raffinées.

SE SOIGNER PAR L'ALIMENTATION ET LES ALTERNATIVES AU SUCRE NATUREL ?

Le rapadura a le même effet sur la glycémie et la même valeur calorique que le sucre blanc raffiné. Il contient juste en plus des minéraux.

Le sucre de coco est

Un miel de qualité ou du sirop d’érable peuvent être ponctuelle- ment intéres- sants dans les recettes en remplacement du sucre car ils peuvent être consommés en plus petite quantité grâce à leur fort pouvoir sucrant.

Le sirop d’agave

« Cela reste du sucre, donc modération, dit la diététicienne. Il vaut mieux s’en passer ou les utiliser ponctuellement. » « Même s’ils possèdent un IG inférieur au saccharose, notamment grâce à leur teneur en fructose, ils impactent quand même la glycémie et ap- portent des calories », renchérit Pierre Nys. De plus, le fructose que la plupart d’entre eux contient est métabolisé par le foie, ce qui contri- bue à élever le taux de triglycérides sanguins, donc à majorer le risque de maladies cardiovasculaires. Or, le diabète est en soi un risque de problèmes cardiovasculaires.

presque aussi calorique que le sucre blanc mais possède un IG légèrement

possède un fort pouvoir sucrant, un IG faible et

300 calories pour 100 g, mais lui aussi est riche en fructose.

moins élevé, car renferme davantage de fructose.

Le sucre de bouleau est moins calorique et possède un IG plus bas que le saccharose, mais il génère des troubles diges- tifs (FODMAPs) et, métabolisé par le foie, contribue à augmen- ter les triglycérides.

JIRI HERA / SHUTTERSTOCK - WESTEND61 / GETTYIMAGES

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