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1_ La villaStrassburger, au premier plan, a été construite en 1907 pour le baronHenri de Rothschild, passionné de courses de chevaux. Le parc qui accueille la demeure jouxte l’hippodrome. 2_ Le square François- André, conçu comme un jardin régionaliste, est planté de pommiers. Il se trouve en face de l’hôtel LeNormandy depuis 1945.

3_ Les écuries de l’hippodrome, qui

est en activité depuis 1863. Construite en même temps que les premiers édi ces de Deauville – avant même l’églisemoderne de Saint-Augustin en 1864 –, cette enceinte sportive tenait lieu, à l’époque, demaison de jeu: une ville de villégiature ne pouvait se concevoir sans casino!

de ce site pour accueillir et satisfaire la haute société pari- sienne avide de plaisirs iodés et de divertissement. « Quelle immensité et quelle beauté! Nous allons bâtir ici le royaume de l’élégance » , aurait-il dit. LeducdeMorny s’associeavecun médecin, un banquier et un architecte pour créer de toutes pièces, à l’ouest de Trouville, rive gauche de la Touques, une stationbalnéaire, ensuivant unplanorthogonal. Très vite, des villas cernées de jardins magni ques jaillissent des marais. Suivent une gare, un hippodrome, des hôtels, des bains hydrothérapiques…Après la chuteduSecondEmpire, Deau- ville s’essou e pourtant, à l’ombre de sa grande sœur, Trou - ville. Il faut attendre le début du XX e siècle pour que, avec le

soutien dumaire Désiré le Hoc, Eugène Cornuché, le patron du casino trouvillais et de la brasserie parisienne Maxim’s, impulse à Deauville un nouvel élan. Le Tout-Paris en villégiature Le casino est construit en 1912, dans un style néoclassique qui rappelle le Petit Trianon de Versailles. Il est doté d’un superbe théâtre à l’italienne. Lamême année, LeNormandy, hôtel aux allures de manoir normand, est élevé. Un autre palace, Le Royal, s’élève à son tour en 1913. Coco Chanel, la grande couturière, ouvre une de ses premières boutiques : c’est dans cette station balnéaire qu’elle invente le beige