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des fourmis 138 dans les jambes

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1_ Le Point de vue. L’ancien club-house duDeauville Yacht Club est devenu aujourd’hui un espace de rencontres culturelles.

2 et 3_ Longeant lamythique plage deDeauville sur 643mètres, les planches bordent les Bains pompéiens, depuis 1923.

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Chanel, s’inspirant du sable mouillé de la plage. La légende est née. Le Tout-Paris, aristocrates et célébrités, s’invite en villégiature : la capitale n’est qu’à deux heures. « Deauville, c’est pratique: c’est près de Parismais nalement assez éloi - gné de la mer » , s’amusait Tristan Bernard, en référence à la largeur de la plage. Venir à Deauville, c’est mettre ses pas dans ceux des illustres personnages qui séjournèrent ici, de Marcel Proust à Eugène Boudin, de Sacha Guitry à Clint Eastwood : une manière de prendre un peu la lumière des stars internationales qui dé lent sur les planches, aumois de septembre, pendant le Festival du cinéma américain… Style Empire et Art déco Les rues sont envahies par les boutiques de luxe qui rayonnent tout autour de la centrale placeMorny et qui font de Deauville le “XXI e arrondissement de Paris”. Les arpen - ter, c’est aussi contempler un musée à ciel ouvert de l’archi- tecture balnéaire. Sur les planches, tout d’abord, on ne peut

manquer les Bains pompéiens, exceptionnel et complexe ensembleArt déco. Résolumentmodernespour leur époque, ils sont construits enbétonet recouverts demosaïques. Non loin de là, le Point de vue, ancien club-house du Deauville Yacht Club, lui aussi de style Art déco et devenu aujourd’hui unespaced’expositions, impressionne tout autant. Tout près, dans un style Second Empire cette fois, la villa “Le Cercle”, plus sobremais tout aussi admirable, avecune rotondeaxiale percée de baies cintrées, a été édi ée en 1873, dans le but d’accueillir les di érents propriétaires d’écuries de course. Mais c’est avant tout par labeauté de ses villas queDeauville subjugue. Une promenade entre le front de mer et le cœur de la ville permet de se rendre compte de l’exubérance, de la variété et de la densité de cette centaine de “folies architec- turales” bâties entre 1860 et nos jours… Boulevard Eugène- Cornuché, par exemple, onpeut admirer la villa “LesAbeilles”, unpetit chef-d’œuvrede stylenormand, avec épisde faîtage, mâtiné d’Art nouveau.