VMAG PEPS

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1_ Le village deSaint-Urcize, dans le Cantal, avec ses toits d’ardoise et de schiste. Son église romane se dresse à 1000mètres d’altitude sur un roc basaltique. 2_Dans leRioumau, près de Saint-Urcize, un habitant du pays s'adonne à la pêche à lamouche.

3_De nombreuses randonnées passent ou o rent un beau panorama sur le vieux pont qui surplombe le Bès, près deMarchastel en Lozère. 4_Dans les pâturages verdoyants deSaint-Urcize, les vaches Aubrac paissent tranquillement.

Des rendez-vousavec l’Aubrac, AndréValadier enadepuis le berceau. Né en 1933, àLa Terrisse, il a fait seshumanitésdans les plis duplateau. Investi très jeunedans les démarches col- lectives, il fut éleveur durant toute sa vie d’homme. « J’aime à dire que je suis de la dernière génération à avoir fabriqué des “tracteurs vivants” sur huit pattes motrices. » Un coin de terre cousu de rocs Quand il évoque l’actionde celleset “ceusses” qui habitent ce pays, son accent fait si er les “s”. « Pendant des décennies, j’ai été insensible à l’aspect esthétique du paysage, à ses hori- zons dégagés, à cette mer verte. » Aujourd’hui, il est de ceux qui parlent le mieux de ce coin de terre cousu de drailles, de rocs, de combes, de puech… et même de « trucs » , comme on dit ici pour parler d’un sommet. Pierre angulaire du projet de création de Parc naturel régional de l’Aubrac, André Vala- dier a volontiers accepté d’être « chef de gare pour montrer les bonnes voies, mais ne sera pas chef de train » . Dans les années 1980, la vache Aubrac était menacée de disparition.