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112 se faire du bien

Le point sur les nouveaux traitements Comprimés “tout en un”, bithérapies… La prise en charge de l’hypertension artérielle se simpli e pour que les patients comprennent l’intérêt de leur traitement et n’oublient pas de le prendre.

Deuxmédicaments valent mieux qu’un Plusieurs mécanismes physio-patho- logiques entrent en jeu dans l’hyper- tension artérielle. En utilisant deux médicaments aux modes d’action dif- férents, on augmente les chances de la contrôler. « La Société européenne d’hypertension recommande une bithérapied’emblée, sauf chez des per- sonnes fragiles ou très âgées chez qui il pourrait y avoir un risque d’hypoten- sion » , observe le Pr Azizi. Disponible

M aladie chronique, l’hy- pertension artérielle ne guérit pas, mais elle peut être contrô- lée par un traitement, prescrit le plus souvent à vie. Cependant, le problème numéro 1, « c’est l’inobservance du traitement. Lors de la première pres- cription, 20 %des patients n’achètent pas le médicament et, parmi ceux qui l’achètent, la moitié arrête son trai- tement au bout d’un an » , regrette le Pr Michel Azizi, chef du centre d’excel-

lence en hypertension artérielle de l’Hôpital Georges-Pompidou (Paris). Le choix du ou des médicaments varie selon la gravité de l’HTA, l’âge du patient, ses antécédents médi- caux… Cinq classes d’anti-hyperten- seurs sont principalement utilisées. Le médecin doit parfois tâtonner un peu avant d’élaborer la combinaison idéale. « Trouver le bon traitement à la bonne dose, bien tolérée, on y arrive toujours ;maispas toujoursdupremier coup » , énonce le Pr Olivier Hanon.

JOYFOTOLIAKID / STOCK.ADOBE.COM

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