PEPS

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Je carbure aux produits sucrés

J’allègemes collations Besoin d’un en-cas pour tenir jusqu’au repas suivant ? Il est alors préférabledeprévoir une collation, à condition que celle-ci contienne des protéines et des fibres qui rassasient sans provoquer de stockage. L’idéal :

Cela me concerne si.. .

Je suis accro aux

Je mange vite et assez peu aux repas

J’ai souvent de gros coups de barre

Je me sens regonflée après une barre chocolatée

J’ai l’humeur en dents de scie

bonbons, au chocolat, aux biscuits...

Sans cesse sur la brèche, vous avez besoinde shoots d’énergie sous la forme de biscuits, barres chocolatées, sodas… Le problème, c’est que le sucre fatigue l’organisme plus qu’il ne le recharge en provoquant de brutales variations de la glycémie. Pour sortir de ce cercle vicieux, il est essentiel demieux répartir l’alimentation, et de l’enrichir en énergie... durable.

1 boisson chaude nature

1 kiwi ou 1 pomme ou 1 orange ou 1 carotte ou des radis

Les cléspour décrocher dugrignotagesucré

Je passe à table « L’organisme a besoin d’un apport énergétique régulier tout au long de la journée » , précise Damien Galtier. Il faut surtout éviter les repas sur le pouce qui ne rassasient pas et donnent l’impression de ne pas avoir vraiment mangé, alors que l’apport calorique, lui, est bien là. « De plus, ces repas vite faits sont froids, ce qui demande un e ort beaucoup plus important de la part de l’organisme pour les digérer » , ajoute Laurence Lévy-Dutel. Au déjeuner comme au dîner, on s’attable devant au moins un plat chaud. J’augmente la densité des repas Pour éviter les risques de fringale, il faut prévoir des repas rassasiants, c’est-à-dire comprenant les nutriments qui apportent de l’énergie durable.

plaisirs sucrés si on apprécie. « Pour limiter leur impact sur la glycémie, on les consomme à la n du repas. En plus, on en mange moins puisque le bol alimentaire est alors déjà plein » , insiste le diététicien.

« Le t ri o g a g n a n t , c ’ e s t protéines + glucides à index glycémique modéré + fibres. Concrètement, cela donne au moins 200 g de légumes crus et/ou cuits, un morceau de viande, poisson, ou tofu et un peu de céréales complètes ou légumineuses (100 à 150 g). Ces trois types d’aliments sont essentiels, notamment au déjeuner car on en a besoin pour tenir jusqu’au soir » , conseille le diététicien. J’inclus les douceurs aux prises alimentaires « Le grignotage provoque une hypersécrétion d’insuline et un pic de la glycémie aussitôt suivis d’une chute du taux de glucose dans le sang. Le plaisir et l’énergie sont éphémères et on a besoin d’y revenir. Le sucre appelle le sucre » , détaille Damien Galtier. Pour autant, pas question de se priver de

100 g de fromage blanc à 0 % ou 20 % de MG ou 2 petits-suisses à 0 % ou 20 % de MG ou 1 yaourt de soja ou 1 tranche de jambon blanc dégraissé, découenné.

L’ASTUCE EN PLUS Des paillettes dans l’assiette

Le sucre a besoin de vitamines du groupe B pour être assimilé. Ainsi, quand on en consomme trop, on épuise ses réserves, ce qui entretient et accroît la fatigue. Pour restaurer un bon capital en vitamines B, on adopte le réflexe

levure de bière en paillettes (en magasin diététique) : c’est l’aliment qui en contient le plus. 1 à 2 c. à café par jour dans les laitages, les soupes ou les salades permettent de s’assurer des apports optimaux.

VASIL DOLMATOV / GETTY IMAGES - CHUKOV, NATTIKA, BIGACIS / SHUTTERSTOCK (3)

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