PARENTS LCL
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On lui apprend à verbaliser ses émotions L a formulationde cesmessages: «Je vois que tues très encolère », «Est-ceque tu te sens triste? », «Tuas l’air drôlement joyeux! », «J’ai l’impressionque tuas peur, est-ceque je me trompe?Tuveuxqu’onenparle? »… doit s’adapter à l’âge, auniveaude langage et de compréhensionde l’enfant. Mais lebut reste lemême: nepas le laisser sansmots, dans unétat de confusion intérieure, lorsqu’il est en proie àdes émotions intenses.
Ces émotions sont très impressionnantes pour le tout-petit,
qui se sent envahi, dépassé et totalement impuissant face à
l’intensité de ce qu’il vit. Nommer les émotions permet de les distinguer, ça structure le vécu de l’enfant, lui donne le sentiment qu’ilmaîtrise la situation.
« Entr héori ratiqu , ’ s a oujour impl ! »
NICOLAS, 36 ans, papa de Lizéa, 9 ans, Raphaël, 3 ans, Samuel, 18 mois.
pratique, on n’agit pas forcément comme on l’imaginait, mais on a réussi pas mal de choses! Par exemple pour mettre le couvert, Lizéa le fait et râle car son frère ne veut pas. Du coup, on lui propose d’encourager son frère : “A toi de faire en sorte qu’il participe, comment peux-tu le guider? Par exemple, tu lui dis “je te donne les couverts, tu les mets et moi je prends un verre, je te le donne et tu le poses… On la laisse trouver des solutions par elle-même. »
son frère, lui piquer son jouet… on a instauré le principe du “coin” et on lui explique la raison. Ce n’est pas un lieu fixe, c’est un endroit où il va s’isoler, réfléchir à ce qu’il a fait et pourquoi, et on le laisse en sortir de lui-même. Mais on n’a pas toujours la réponse, car ça peut être une simple bêtise de fatigue! Et j’avoue que là où l’on n’a pas forcément réussi, c’est qu’on fait du chantage au coin… et ça marche! C’est frustrant car entre la théorie et la
« On est venus à l’éducation positive par Montessori. On a beaucoup lu (surtout ma femme!) sur le sujet, grâce aussi à des amis à fond dedans, et au fil d’articles, comme celui sur l’aménagement de la chambre dans un précédent numéro de Parents! Ma femme est très à l’écoute, elle répond toujours à la demande de l’enfant, très vite. Moi je suis plus modéré, je préfère lui apprendre à patienter. Lorsque Raphaël fait une bêtise, par exemple crier très fort, taper
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