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MON BIDON / Anesthésie

logies neurologiques), une grande majorité de femmes peuvent bénéficier d’une péridurale si elles le souhaitent. Pas d’inquiétude donc si vous arborez un tatouage dans le bas du dos ! Néanmoins, il existe certaines situations par- ticulières: antécédent de fracture du dos, sco- liose, obésité… qui peuvent rendre la pose d’une péridurale plus compliquée, voire im- possible. Mieux vaut faire le point avant le jour J. On recommande ainsi à toutes les ma- mans de voir l’anesthésiste en consultation au 8 e mois. Après un interrogatoire et un examen clinique complet, lemédecinvousprescriraune prise de sang pour vérifier que tout est OK. Ces précautions sont indispensables pour limiter la survenue de complications. Des risques très faibles Comme tout acte médical, la péridurale peut entraîner des effets secondaires passagers : engourdissement des jambes, petite chute de la tension artérielle, démangeaisons, difficul- tés à uriner. De même, il arrive que l’analgésie ne soit pas assez forte ou latéralisée… Rien de grave ni d’ingérable ! Dansmoins d’1 %des cas, il peut arriver que l’aiguille de la péridurale traverse la dure-mère, une petite membrane délimitant l’espace péridural. Conséquence : du liquide céphalorachidien peut s’écouler et provoquer des maux de tête. Côté obstétrical, la péridurale a longtemps eu mauvaise presse, accusée de ralentir le travail ou d’accroître le taux de césariennes. Avec les dosages em- ployés aujourd’hui, les études ont montré le contraire. De même, elle n’a aucune influence néfaste sur le bébé. Quant aux complications très graves, elles sont rarissimes. Et comme le souligne le Dr Lemaitre, probablement in- férieures au taux de complications qui pour- raient survenir sans péridurale. Une fois en place, en cas d’urgence, les médecins peuvent intervenir rapidement. Parfois de précieuses minutes gagnées ! l ISABELLE HALLOT * http://www.cnrd.fr/Douleur-du-travail-et-de-l.html

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Je veux accoucher sans péridurale

V ous souhaitez accoucher sans péri? Es- sayez de vous libérer de vos représen- tations sur l’accouchement: ce que l’on voit dans les films ressemble rarement à la réalité! Sans péridurale, le corps donne le tempo: lui, SAIT accoucher. Faire confiance à son corps et se sentir en sécurité est la condition numéro 1 à ceprojet d’accouchement. Une bonne préparation Durant votre grossesse, optimisez vos chances! Ça passe par une alimentation équilibrée et une activité sportive adaptée. «Si l’on a un bon capi- tal santé de départ, ça facilite les conditions de la naissance naturelle », explique Aurélie Surmely, coach en périnatalité. Huit séances de prépara- tion à la naissance sont proposées, remboursées à 100% par la Sécurité sociale: haptonomie, so- phrologie, chant prénatal, Bonapace, hypnose, watsu… Contactez des sages-femmes libérales pour leur demander quelle préparation elles proposent**. La préparation mentale est aussi importante. Il est alors intéressant de booster sa

97 % des femmes qui ont réalisé leur souhait de se passer de la péri sont presque unanimement satisfaites du déroulé de leur accouchement. (Source: Enquête Douleur et accouchement du Ciane, 2013)

C’est Parents Magazine, en mars 1975, qui lança la 1 re campagne de Presse en faveur de la péridurale . En couverture, on pouvait lire: “Une nouvelle bataille: l’accouchement sans souffrance pour toutes”

DR,OLLY/ADOBE STOCK

32 PARENTS Mai 2018

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