MAISON CREATIVE LCL AVRIL

6. Un vestiaire minimaliste «Ma garde-robe se compose de vêtements assortis à mon teint et à ma couleur de cheveux, que je peux porter sur plusieurs saisons, comme des pièces en lin qui font office de sous-pull en hiver et sont hyper- légères à porter en été. J’ai tous les basiques: deux jeans, un trench-coat, quelques T-shirts… ainsi que des pièces un peu plus habillées ou fantaisie. En ayant peu de vêtements, qui plus est de seconde main ou éthiques, j’en prends plus soin. Par exemple, je porte mes chaussures chez le cordonnier plutôt que d’en racheter.»

5. Chiner et recycler

«Mon appartement est un mélange de meubles récupérés chez mes parents, trouvés dans la rue ou donnés par des voisins. J’ai beaucoup de mal avec le neuf, à moins que ce soit de fabrication éthique et durable. Il m’arrive également de fabriquer moi-même ce dont j’ai besoin. Mes premières courses en vrac, je les ai faites avec des pochettes en tissu que j’avais confectionnées. Je me suis même fabriqué une jardinière de balcon avec une palette récupérée au sous-sol de mon immeuble.»

4. Acheter en pleine conscience «En me lançant dans le zéro déchet et le minimalisme, j’ai rapidement compris que posséder tout un tas d’objets ne m’apportait aucun bonheur , ou alors très éphémère, et que c’était ensuite une charge de devoir les ranger, les dépoussiérer, etc. Pour éviter de m’embarrasser du superflu, je m’interroge toujours: est-ce que j’ai déjà son équivalent à la maison? Est-ce que je ne pourrais pas plutôt le louer ou l’emprunter? Jusqu’ici j’ai fait sans, pourquoi ne pas continuer? Le cas échéant, il faut tout de même se demander si ce n’est pas plus judicieux de mettre le prix dans un objet de fabrication éthique (mais plus cher), et donc durable, plutôt que d’acheter un objet à bas prix de piètre qualité et qui risque de se casser rapidement.»

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