Les super pouvoirs des agrumes

Les études récentes montrent que l'alimentation couplée avec l'exercice physique est ce qui est le plus efficace pour équilibrer le diabète. Voici 10 règles à suivre pour prévenir la maladie ou mieux la traiter. Caroline Henry

Faire 3 repas par jour 1

Éviter les grignotages 2

« La régularité des prises alimen- taires facilite la répartition des apports énergétiques et glucidiques sur la journée, ce qui permet de réguler la glycémie (taux de glucose sanguin) et la sécrétion d’insuline, donc de limiter les mécanismes de stockage », dit le Dr Pierre Nys, nutritionniste et endocrinologue. Selon lui, l’accent doit être mis en particulier sur le petit déjeuner qui améliore le métabolisme des glucides pour la journée. Et le jeûne intermittent ? Pour- quoi pas chez des personnes en surpoids, une telle pratique (ne pas manger pendant 12 heures d’affilée par exemple) favorisant, a priori , la réduction des apports énergétiques totaux et le contrôle des glucides. Chez les personnes diabétiques, des études indiquent que cela pourrait aussi aider. « À voir au cas par cas, et sous contrôle médical », précise l’endocrinologue.

Manger n’importe quand favorise les variations de glycémie, dérègle les sécrétions hormonales et augmente les apports énergétiques, donc favorise le stockage. Envie de manger entre les repas ? « La raison est souvent un défaut d’équilibre, explique Angélique Houlbert, diététicienne-nutritionniste. Soit le repas précédent affiche des apports glucidiques insuffisants ou inexistants ; soit il contient des glucides trop vite assimilés. » On aboutit alors à une baisse de la glycémie qui déclenche la faim. Quid des collations recommandées aux diabétiques ? Elles peuvent être conseillées pour éviter une baisse de la glycémie entre deux repas trop distants, « mais à condition que cela ne majore pas les apports énergétiques totaux », met en garde Angélique Houlbert. Parfois, « on observe chez certains patients sous médicaments des baisses de glycémie relatives entre les repas nécessitant des collations, explique Pierre Nys. Dans ce cas, mieux vaut en priorité moduler le traitement. »

Privilégier les aliments à faible index glycémique, comme les patates douces.

LES ÉDULCORANTS PEUVENT-ILS AIDER ? Non ! « Un large panel d’études permet désormais de savoir que les édulcorants de synthèse ne sont pas la solution miracle attendue, souligne le Dr Nys. Ils contribuent à majorer l’appétit, perturbent le métabolisme du glucose et désé- quilibrent le microbiote intestinal. Mieux vaut clairement consommer un vrai soda (ou mieux, un jus de fruit) que sa version light . L’essentiel est que cela reste occasionnel. » Quant aux biscuits diététiques allégés en sucres, « ils contiennent des polyols qui sont des glucides, impactant la gly- cémie et les apports caloriques, estime l’endocrinologue. Ils en- traînent en plus des troubles intes- tinaux. » Mieux vaut du vrai, mais moins et plus occasionnel.

ON PARLE DE DIABÈTE QUAND... on a une glycémie à jeun supérieure à 1,26 g/l de sang. Le prédiabète, lui, est caractérisé par une glycémie supérieure à la normale (1,10 à 1,25 g/l).

CULTURA RF, ALLOY / GETTYIMAGES (2)

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HORS-SÉRIE I + DE PEP'S MAGAZINE 11

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