Les fruits rouges, champions de l'anti-âge

Minceur

JE MANQUE de sommeil D ormir insuffisamment pousse l’organisme à compenser en trouvant de l’énergie ailleurs, explique le Dr Clerget. On a besoin de manger souvent pour tenir, des aliments qui provoquent un flash d’énergie (chips, chocolat…). » Le manque de sommeil perturbe par ailleurs les sécrétions de ghréline et leptine, deux hormones régulatrices de l’appétit. ● COMMENT DÉSAMORCER LA CRISE ? Faire la sieste. « C’est le meilleur remède à la fatigue, estime le psychiatre. À défaut de dormir, on se détend quelques minutes au calme. » Autre solution : une balade pour oxygéner et revasculariser le cerveau. ● MES PARADES SUR LE LONG TERME Redonner une place centrale au sommeil. « Il ne faut pas repousser l’heure d’aller au lit, insiste Laurence Haurat. Au moindre signe de fatigue, on se couche. » En soirée, on se déconnecte au maximum des ordinateurs et des Une tranche de jambon ou un œuf, des légumes cuits, 100 à 150 g de féculents cuits qui apportent une sensation de réplétion propice à l’endormissement, et un laitage dont le tryptophane favorise la sécrétion de sérotonine, neuromédiateur du bien-être et de l’apaisement. smartphones, et on fait de sa chambre un havre de paix. Dîner digeste, mais rassasiant.

JE N’AI PAS lemoral L e plein alimentaire colmate le vide affectif, analyse Stéphane Clerget. Ce comportement compulsif trouve souvent ses racines dans l’histoire personnelle et familiale. » En cas de mal-être, les produits gras et sucrés apaisent et relaxent immédiatement. « Ils permettent de décaler l’impuissance que l’on a à regarder en face ses émotions négatives, décrit Laurence Haurat. Mais c’est un cataplasme sur une jambe de bois. »

● COMMENT DÉSAMORCER LA CRISE ? Méditer en pleine conscience. Pendant quelques minutes, cesser toute activité et, en respirant calmement, accueillir ses émotions sans jugement. « Prendre conscience de ce qui nous traverse constitue un début de réponse au mal-être », estime Laurence Haurat.

● MES PARADES SUR LE LONG TERME Vivre ses émotions. « On perd beaucoup de temps et d’énergie à les refouler, continue la psychologue. Les problèmes doivent être acceptés pour être dépassés. » En différant leur acceptation, on va entretenir les comportements de compensation (grignotage…). Consommer du poisson gras. De nombreuses études ont validé l’intérêt de leurs acides gras oméga-3 sur une grande quantité de symptômes dépressifs. À l’inverse, une carence pourrait causer une inflammation des cellules nerveuses et la réduction de la libération de neurotransmetteurs (dopamine…) à l’origine de la déprime.

MANGER MIEUX

JE NE M’AIME PAS ! Une mauvaise estime de soi peut aussi générer des compulsions. Pour s’en sortir, « un long travail de méditation est nécessaire, souligne Laurence Haurat. Cela permet de se mettre face à son vrai “moi”, pas de voir uniquement le “moi” puzzle dont les autres, ou la société, ont défini la valeur. Il faut se regarder avec objectivité et lister ses talents. On en a tous, de même qu’on a tous des défauts. »

MARA ZEMGALIETE / STOCK.ADOBE.COM

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Hors-série I SANTÉ MAGAZINE