Les fruits rouges, champions de l'anti-âge

fraîches (menthe, basilic, persil...) et, même, des algues, de la levure de bière en paillettes, du germe de blé...

Un verre de jus fraîchement pressé couvre une bonne partie des apports recommandés en vitamines et enminéraux.

On les prépare ! Centrifugeuse, extracteur ou

blender ? L’idéal, c’est l’extracteur : « Il offre un rendement en jus de 10 à 30 % plus important que celui d’une centrifugeuse ou d'un mixeur, note Clémence Roquefort, auteure culinaire. Grâce à sa pression maximum, il peut suffire d’1 ou 2 fruits ou légumes pour remplir un verre, et il y a peu de perte. » De plus, grâce à la très faible et lente rotation de la vis sans fin de l’extracteur, le jus conserve mieux certains nutriments (vitamine C...). Comment choisir les fruits et les légumes ? « Seuls certains fruits sont à éviter, indique la spécialiste. C’est le cas de la banane ou de l’avocat qui ne donnent aucun jus. » Quelles associations privilégier ? Pour bénéficier d’un large panel de micronutriments, on multiplie les familles (courges, agrumes, choux...) et les couleurs (rouge, orangé, vert...). Pour obtenir un bon équilibre entre la douceur gustative et les apports, le mieux est de mettre 30-40 % de fruits pour 60-70 % de légumes. « Carotte, potiron, betterave, feuilles d’épinard ou de chou kale peuvent compléter le ratio de légumes nécessaires et donner de délicieux jus », ajoute Clémence Roquefort. Comment les préparer ? Les légumes et les fruits doivent être utilisés crus et, lorsque celle-ci est comestible, avec la peau (il faut alors les prendre bios et bien les laver). Si on possède un extracteur, pas besoin d’enlever les pépins car ils partent du côté pulpe et ne sont donc pas consommés. Comment les conserver ? Pour bénéficier des apports nutritionnels du jus, le mieux est de le consommer aussitôt pressé ou, au plus tard, dans la journée, conservé au frais et à l’abri de la lumière. « Dans ce cas, mieux vaut leur ajouter un jus de citron pour limiter l’oxydation », conclut Clémence Roquefort.

QUE PENSER DES CURES DE JUS ? Ne consommer que des jus de fruits et des légumes frais pendant quelques jours pour se purifier, mettre son organisme au repos et mincir, est-ce efficace ? Pas vraiment. Une telle alimentation expose à cer- taines carences (calcium, fer...) et à de la fatigue. « Les apports énergétiques et protéiques, insuffi- sants, peuvent entraîner un phénomène de cétose, avec une petite fonte musculaire », dit le Dr Lecerf.

contribuent à drainer l’eau retenue dans les tissus, à accélérer le fonctionnement de certains organes émonctoires et ainsi, à favoriser l’évacuation des déchets. Comment mieux profiter de leurs atouts ? En boire 1 à 2 verres par jour maxi. Un petit verre (150 ml) équivaut à 250 g de fruits et légumes entiers environ, 1 grand verre (250 ml) à 400 g. « Le problème, c’est qu’en l’absence de mastication et de fibres, l’effet de satiété n’est pas le même, souligne le Dr Lecerf. Consommer 400 g de fruits et de légumes crus et/ ou cuits rassasie durablement, mais un verre de jus cale juste

momentanément en remplissant l’estomac, il est vite assimilé en raison de sa forme liquide. » Les intégrer à un repas. Ou les considérer comme une collation à part entière. Un jus, ce n’est pas que de l’eau, c’est un aliment, qui apporte des calories et du sucre. On peut en consommer 1 verre au petit déjeuner, à la place du fruit entier, en entrée à la place d’une crudité ou au goûter. Panacher légumes et fruits en privilégiant les légumes, moins sucrés que les fruits. « Mieux vaut limiter les jus 100 % fruits, précise Jean- Michel Lecerf. Ils peuvent être très sucrés, donc très caloriques. De plus, en l’absence de fibres, leurs glucides sont vite assimilés, ce qui favorise une hypersécrétion d’insuline, une variation importante de la glycémie et un stockage accru. » L’idéal : une base de légumes et juste un peu de fruits pour l’adoucir. Les enrichir. Pour booster leurs apports en vitamines, minéraux et antioxydants sans accroître l’apport énergétique, on peut ajouter des

DANS LE COMMERCE, C’EST PAREIL ? Non, cela n’a même pas grand-chose de comparable car la plupart des jus disponibles sur le marché ont été pasteurisés avant d’être mis en bouteille, c’est-à-dire qu’ils ont été chauffés à très haute température afin d’éliminer la présence d’éventuelles bactéries. Ce procédé altère les qualités nutritionnelles et gustatives ! Toutefois, si on n’a pas la possibilité de faire soi-même ses jus, on opte pour ceux du rayon frais et on privilégie ceux de légumes ou les mélanges légumes/fruits, moins sucrés.

épices (gingembre, curcuma, cannelle, vanille...), des herbes

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43 HORS-SÉRIE I SANTÉ MAGAZINE