Detente Jardin

1. Réalisé par Marion Wilson pour le 10 e anniversaire de son fils, cet occulus ouvre sur la campagne environnante et permet, pendant une semaine de chaque mois de septembre, de faire entrer le soleil couchant. 2. «Plus l’entrée est petite, plus ce qu’il y a derrière paraît impressionnant», selon Marion, qui s’est inspirée d’ Alice au pays des merveilles . Celle-ci fait passer d’un univers minéral à une explosion de couleurs chaudes. 3. Avec ses pétales naturellement incurvés, le dahlia ‘Honka’ ne donne jamais l’impression d’être fané, même en fin de floraison.

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Je ne suis pas une jardinière, je suis une artiste : alors, je triche… « L azy gardening» . Quand on embrasse du regard le jardin de la Mothe, on a du mal à croire Marion Wilson quand elle évoque sa pratique paresseuse du jardinage. Dérision à l’anglaise, humour so british? Cherchons à en savoir un peu plus… Je ne sais même pas si je suis une jardinière! Je suis une artiste, ça, j’en suis sûre. Quand je suis arrivée ici, il y a presque trente ans, je n’avais pas spécialement décidé de faire un jardin. Mon mari est allemand, à l’époque il travaillait encore en Allemagne, et nous voulions un endroit où vivre qui soit à mi-chemin de nos patries respectives afin d’y élever nos enfants. Mon seul but était d’habiller le champ qui entourait l’ancien corps de ferme que nous avions trouvé dans l’Aveyron. Avec pour seul bagage ma vision d’artiste, que j’ai apprise à Londres à la Central School of Art and Design, et que j’ai ensuite développée en travail- lant notamment au National Trust, l’équivalent britannique des monuments historiques. Alors comme ça, vous êtes une jardinière paresseuse ?

Faire un jardin s’est en quelque sorte imposé à vous ?

Avec mon mari, on a d’abord rétabli la circulation autour de la maison : on a bâti des murets, on a créé des chemins en gravier et des allées de gazon. Puis, on a planté une allée de tilleuls, des haies de charmes. Ensuite, les arbustes et les

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