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C I T Y G U I D E

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U N E B A S S E V I L L E C O N S T R U I T E S U R P I L O T I S Descendons maintenant vers la Nive par l’emblématique rue Port- Neuf , réputée pour ses chocolatiers. Ce sont les Juifs portugais fuyant l’inquisition en Espagne au XV e siècle qui ont apporté à Bayonne la fameuse fève ainsi que leur savoir-faire pour la travailler. Si les maisons de la haute ville cachent des caves gothiques, celles de la basse ville ont la particularité d’être construites sur pilotis, comme en témoignent leurs arcades. DE S MA I SONS SUR SUR L’ E AU « Lorsque nous passons devant les vitrines des maisons de chocolat, nous marchons au-dessus de l’eau. Car au Moyen Âge, tous les abords de la Nive et jusqu’ici, étaient des zones inondables », fait remarquer Sophie Lefort. À partir du XII e siècle,

Les arcades de la rue Pont-Neuf sont emblématiques de l’architecture bayonnaise du XII e siècle. Pour gagner du terrain sur les marécages, on construisit des maisons sur pilotis, appuyées sur des arceaux.

avec l’avènement de la prospérité commerciale, Bayonne doit gagner de l’espace habitable sur l’eau en transformant les zones inondables en ville ! «On a enfoncé des pieux de bois dans le sol, uni le tout par les arceaux et bâti les habitations au-dessus. » Tout le quartier de l’ancien port, d’une rive à l’autre de la Nive, sera ainsi transformé en lieu

d’habitation. À l’époque, un réseau de canaux bordait les rues, et ces voies d’eaux – sur lesquelles on circulait en bateau à fond plat – ont servi au négoce durant tout le Moyen Âge. «C’est dans le Petit Bayonne, dans la rue des Tonneliers et le long du quai Galuperie, que vous pourrez voir les plus belles arcades », conseille Sophie Lefort.

Autrefois canal de navigation marchande, la rue Port-Neuf, construite au XVI e siècle, est désormais surnommée la « rue du chocolat», en raison des nombreux chocolatiers qui ont élu dominicile sur ses pavés et sous ses arcades.

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