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C I T Y G U I D E
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Érigé aux XIII e et XIV e siècles, le cloître gothique de la cathédrale Sainte-Catherine servit tour à tour de lieu de prière, de procession, de place publique et de cimetière.
L E G R A N D B A Y O N N E , L E C Œ U R H I S T O R I Q U E
Labélisée «Ville d’Art et d’Histoire» grâce à un riche patrimoine architectural, Bayonne ne se dévoile entièrement qu’aux plus curieux de ses visiteurs. Depuis le pont Pannecau, à deux pas des Halles, les typiques maisons aux façades à pans de bois rouge semblent couronnées par les deux flèches de la cathédrale Sainte-Marie. «C’est un repère. On les voit d’où que l’on soit à Bayonne», déclare Sophie Lefort, guide conférencière, en pointant les clochers du monument emblématique de la cité médiévale. «Les flèches ont été ajoutées au XIX e siècle par Émile Boeswillwald (1815-1896), mais la cathédrale, elle, date du XIII e siècle», continue-t-elle en nous conduisant vers l’édifice à travers les ruelles pavées. Érigée au sommet d’une butte sur la rive gauche de la Nive, la cathédrale
domine le Grand Bayonne, le premier cercle d’habitations qui surplombe le fleuve. Une position stratégique qui a permis le développement d’une
cité romaine dès l’Antiquité, baptisée Lapurdum. C’est sur les cendres de l’ancienne église romane, ravagée par des incendies, qu’est érigée à
Sous ses grandes arcades éclairées de doubles baies béminées, le cloître a conservé des tombeaux et des dalles funéraires datant du XIV e au XVIII e siècles.
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