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E S C A P A D E

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l’église Santa María de la Asunción y del Manzano, une autre bâtisse fortifiée construite entre le XV e et le XVII e siècle sur les ruines de l’ancien rempart, étonne par son style mêlant gothique et Renaissance, et par le baroque de son clocher. Les vitraux racontent les différents chapitres de l’Histoire de la cité. Ainsi, retrouve-t-on l’épisode du 1638 ou celui du mariage par procuration de Louis XIV avec l’infante d’Espagne, qui scella la paix entre les deux pays. Selon la tradition espagnole, l’infante devait quitter l’Espagne mariée. La célébration a donc eu lieu sans la présence du roi de France. Ce sont Philippe IV et sa fille Marie-Thérèse qui sont représentés sur ces vitraux. Revenons à la rue San Nikolás, reliant la Plaza de

Les pavés en pente de la rue Nagusia abritent les plus belles bâtisses baroques, dont le palais Casadevante où fut signé la fin du siège de 1638.

Armas à la porte de San Nikolàs, autre point d’entrée de la cité. Du numéro 9 au 15, les plus anciennes bâtisses datent du XVII e siècle. «Ces habitations sont construites en pierre de taille avec le même gabarit,

6 mètres de largeur sur 12 mètres de longueur, et sur deux étages. Seuls les encorbellements des toits diffèrent, ils expriment la différence de statut social et la richesse du propriétaire. » Certains, très imposants mais ornés

Plaza del Obispo, la statue de don Cristóbal Rojas Sandoval, chapelain de Charles Quint, trône devant sa maison natale, devenue l’hôtel Palacio Obispo.

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