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l’eau et du sable, et la fameuse rue San Pedro, célèbre pour ses maisons traditionnelles colorées, n’existait pas.» Bien que ce quartier ait toujours coexisté avec la haute ville dès le Moyen Âge, très peu de vestiges subsistent. «Sans protection, le quartier des pêcheurs ne résistait à aucune attaque extérieure. À chaque fois, tout était rasé.» Au 23 de la rue San Pedro se dresse une curiosité architecturale, la Zeria, la baleine en basque. Cette minuscule maison trapue aux volets verts a été construite en 1575 sur le squelette d’une baleine. Elle est l’une des plus anciennes maisons du quartier historique encore visibles. «La rue Santiago, parallèle à San Pedro, aligne également une poignée de vieilles bâtisses. Mais au-delà, jusqu’au front de mer, tout le quartier de La Marina a été construit à partir de 1850, lors de la modernisation de la ville.» En passant sous l’arcade de la confrérie des pêcheurs, 12 rue Zuloaga, se trouve la quincaillerie Ferreteria Electricidad. Son originale décoration aux couleurs du Pays basque fait le bonheur des photographes amateurs. De là, le front de mer est à deux pas. À l’embouchure de l’estuaire, au plaisir de la longue de sable fin, vous pouvez préférer le sentier de crête, qui, depuis le cap Figuier, vous emmène au mont Jaizkibel en trois à quatre heures de marche. De son sommet, une vue panoramique s’ouvre sur la baie de Txingudi, sous la protection de son éternelle gardienne, Hondaribbia. SEUL LES ENCORBELLEMENTS DES BALCONS DIFFÈRENT. ILS EXPRIMENT LA DIFFÉRENCE DE STATUT SOCIAL ET LA RICHESSE DU PROPRIÉTAIRE.

La rue San Nikolàs est sans doute la plus pittoresque de la vieille ville avec ses balcons en encorbellement, ses volets colorés et ses avant-toits en bois sculpté.

de fines sculptures, se prolongent au-dessus du vide dans la rue. Un petit détour du côté de la Plaza Gipuzkoa permet d’apprécier la structure médiévale de la place, où les maisons à colombages, soutenues par des piliers de pierre, coiffent des galeries couvertes. Mais attention, cette place est un leurre : « Malgré son aspect antique, la place

Gipuzkoa ne date que du XX e siècle. Elle a été refaite dans l’idée de maintenir la vieille ville dans le style médiéval », s’amuse Ainhoa. SUR L A BA I E DE T X I NGUD I La ville basse, appelée La Marina, garde les souvenirs des pêcheurs d’autrefois. «Imaginez que jusqu’au XVIII e siècle, La Marina n’était que de

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