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9 heures. La découverte de Dole commence par la place Jules-Grévy, où trône l’office de tourisme. Depuis ce carrefour, la commerçante rue de Besançon, épinedorsalede la ville,mène en pente douce jusqu’à la collégiale Notre-Dame, qui domine de toute sa puissance Dole au point que beaucoup la prennent pour une cathédrale. L’église, bâtie au xvi e siècle, impressionne par son clocher porche fortifié, culminant à 73 mètres et son intérieur, élancé et sobre, avec son orgue en bois sculpté du xviii e siècle. Face au sanctuaire, place Nationale, le marché couvert, construit dans un style « Baltard » à la fin du xix e siècle, à la place des vieilles halles, constitue une flânerie idéale pour les gourmets, trois matins par semaine. 10h30. Poursuivons l’artère principale pour gagner la ravissante place aux Fleurs. À proximité, il faut arpenter la rue du Collège-de-l’Arc avec son alignement de beaux hôtels du xvii e siècle qui témoignent de l’âge d’or de Dole, ou encore la rue du Mont-Roland où l’on admire l’hôtel de Froissard, une

Installée sur la place aux Fleurs, l’œuvre Les Commères, de Jens Boettcher, 1982.

demeure élevée pour un parlementaire, avec son portail, ses ferronneries ouvragées, ses escaliers raffinés, sa splendide loggia intérieure, dans la même famille depuis sa construction en 1611! La montée de la rue des Arènes jusqu’au Musée des beaux-arts offre au regard de belles façades, comme celles de l’hôtel Richardot-Boyvin ou de l’hôtel Rigollier de Parcey, au numéro 45. 11h30. On redescend vers les rives du Doubs pour admirer l’Hôtel-Dieu, qui abrite, entre autres, la médiathèque. Tel un palais, l’édifice du xvii e siècle déploie une longue façade Renaissance, ornée d’une balustrade sculptée. Il faut

voir sa magnifique cour intérieure, qui s’organise comme un cloître, avec ses galeries et ses deux escaliers – l’un à vis, l’autre suspendu. Face à lui, on ne peut manquer l’imposant ancien hôpital général de la Charité. 13heures. «On ne saurait décrire Dole. Onnedécritpaslerêve:ilvousemporte. » Profitant d’un déjeuner le long du canal des Tanneurs, on s’approprie la phrase de l’écrivain jurassien Bernard Clavel. Surnommé la « Petite Venise », ce microquartier est on ne peut plus romantique, comme hors du temps avec ses maisonnettes les pieds dans l’eau. L’endroit était bordé au Moyen Âge de

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