Visa pour les Etats-Unis
pour lever des fonds, les États-Unis sont un marché vaste, il faut viser (très !) haut, même si les levées de fonds en France et aux États-Unis voient la taille des deals converger. 3) L’expérience de l’équipe, au-delà des références d’écoles et de formations françaises peu connues des investisseurs, doit être travaillée ; cela dit, les investisseurs valoriseront aussi les expériences professionnelles des partenaires dont le fondateur s’entoure, notamment de ceux venus de grandes entreprises ou écoles américaines. Enfin, 4), les investisseurs américains ont un autre mind-set , il faudra vivre avec au-delà de la levée de fonds, pendant toute la durée de l’investissement. Il est donc important de trouver un partenaire financier qui est pleinement investi dans une stratégie d’accompagnement de startuppers européens, avec non seulement l’appétit de suivre, mais aussi un track-record en la matière déjà établi… Le mariage va durer cinq ans, voire bien plus ! Selon toi qui a un pied de chaque côté de l’Atlantique, quels sont les secteurs qui vont monter ou émerger en matière de startups dans les cinq ans à venir ? Voilà une question difficile ! Il me semble que les BioTechs n’ont pas fini d’émerger et de prendre de l’importance. Et puis sûrement une « softwarisation » des produits et des services : le hardware va de plus en plus être vendu comme un software, et des services seront boostés par des marketplaces. Ce sujet de la digitalisation est aussi accentué par la crise sanitaire. Enfin, le réglementaire prend de plus en plus de place aux États-Unis, dans la ligne de son renforcement en Europe, avec un esprit et des questions spécifiques, et il influence grandement les secteurs qui vont émerger ou continuer de monter.
C I Formalités liées à la création d’entreprise aux États-Unis
ENVISAGER LES ÉTATS-UNIS
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