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SANTé témoignages

Le jour où j’ai arrêté de fumer

Le prix du paquet, l’odeur du tabac froid, le ras-le-bol des pauses clope dans le froid ou de se voir à ce point dépendant, les enfants, la santé… Si les raisons sont nombreuses pour donner l’envie aux Français d’arrêter de fumer, franchir le pas est souvent difficile. Pourquoi ? L’arrêt du tabac est souvent perçu – à juste titre – comme une épreuve. Pourtant, tous ceux qui ont réussi à bannir la cigarette de leur vie parlent de “libération”, de “fierté” et de “bien-être”. Mais comment en arriver là ? À l’occasion du mois sans tabac, du 1 er au 30 novembre, qui encourage à arrêter de fumer, cinq anciens fumeurs se confient sur ce déclic, qui leur a fait passer l’envie d’en allumer une.

PROPOS RECUEILLIS PAR ANA BOYRIE

Juliette, 51 ans « Arrêter pour soi »

Pour mes grossesses, pour mes enfants… au total, il y a eu sept tentatives. Ces tentatives, je les faisais pour les autres. C’est un bon levier, mais je finissais toujours par reprendre. selon moi, la grande différence, c’est lorsqu’on décide d’arrêter pour soi. on commence à se respecter. Pour autant, on a l’impression de se punir, on se prive d’un plaisir autour duquel on s’est construit. J’étais comme une petite fille à qui on enlevait son doudou. Lorsque j’ai intégré le groupe “Je ne fume plus”, ça a été décisif. C’est devenu ma famille. Finalement, les échecs n’en sont pas car ils préparent à l’arrêt définitif. Le 10 novembre, ça fera quatre ans sans tabac !

DELPHINE PERRIN POUR SANTÉ MAGAZINE

62 SANTÉ MAGAZINE I décembre 2020

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