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Santé AUTOTEST

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Les hormones thyroïdiennes Vous avez une majorité de A : elles semblent à l’équilibre. Vous avez une majorité de B : vous souffrez peut-être d’une hypothyroïdie. À cause d’un taux d’hormones thyroïdiennes trop bas, le corps et l’esprit tournent au ralenti, la fatigue est constante, l’aiguille de la balance grimpe sans raison. Parlez-en à votre médecin : passer à côté d’un diagnostic peut s’avérer néfaste pour la santé cardiovasculaire et osseuse, en particulier chez les femmes ménopausées. Le dosage sanguin de la thyréostimuline ou TSH (une hormone de l’hypophyse qui régule la thyroïde) donne une première indication. « Si le taux de TSH est franchement élevé, il n’y a aucun doute sur l’hypothyroïdie, dit le Dr Patrick Bouillot, endocrinologue-diabétologue. Mais s’il est à la limite de la normale, autour de 4 mUI/l, il faudra

faire des examens complémentaires, en sachant qu’il n’y a pas d’urgence. » Si le diagnostic est confirmé, un traitement hormonal à base de lévothyroxine peut être prescrit. Vous avez unemajorité de C : au contraire, vous présentez des signes évoquant des hormones thyroïdiennes trop élevées. Les fonctions de l’organisme sont comme accélérées ; on peut se sentir nerveux, souffrir d’insomnies, avoir des selles fréquentes, perdre du poids, ressentir des palpitations, maigrir, etc. Le diagnostic est posé via un dosage sanguin de TSH (inférieure à 0,20 mUI/l) puis des hormones T3 et T4. On la soigne avec des médicaments antithyroïdiens pendant 12 à 18 mois, voire plus longtemps ; bien reposée, la thyroïde se remet en général à fonctionner normalement après l’arrêt du traitement. De plus, évitez les aliments riches en iode (fruits de mer, algues, tofu).

Les hormones sexuelles Vous avez une majorité de A : vos hormones sexuelles ne vous posent pas de problème. Vous avez une majorité de C : vous avez peut-être un léger déséquilibre de ces hormones. Des règles irrégulières, une peau devenue grasse, une anxiété inhabituelle ou des problèmes d’endormissement peuvent signer un déséquilibre des œstrogènes, le plus fréquent des troubles des hormones sexuelles durant la vie d’une femme. Un test sanguin permet de mesurer les niveaux d’œstrogènes et de progestérone. D’autres examens pourront être nécessaires, telle qu’une échographie pelvienne pour visualiser les ovaires et l’utérus, et dépister ainsi la présence éventuelle de kystes. Il existe différents médicaments pour réduire les symptômes liés à ce type de troubles. La contraception hormonale, ainsi que les traitements substitutifs à base d’hormones en font partie. Un changement

de mode de vie est également efficace : une alimentation équilibrée, le maintien de son poids, l’exercice régulier et la réduction du stress aident à retrouver un système hormonal correct. Il ne faut pas oublier la testostérone, importante tant chez les hommes que chez les femmes. Ces dernières peuvent avoir un taux trop élevé, responsable de pilosité excessive et de cycles retardés. « La cause la plus fréquente d’hyperandrogénie est le syndrome des ovaires polykystiques, qui touche 10 % des femmes », note le Dr Emmanuelle Lecornet Sokol. La solution passe d’abord par une alimentation équilibrée et une activité physique afin de contrôler son poids. Dans certains cas, un traitement hormonal peut être utile. Quant aux hommes, on peut soupçonner un déficit en testostérone face à des troubles de la libido, une fatigue généralisée, une baisse de la pilosité. Là encore, une prise de sang sera la première étape.

PRIMULAKAT / ISTOCK PHOTO

66 SANTÉ MAGAZINE I février 2020

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