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Alimentation anticancer Mieux manger, c’est se protéger

Nos experts

Raphaëlle Ancellin chef de projet prévention à l’Institut national du cancer

Les liens entre le contenu de l’assiette et les cancers sont désormais établis. Voici l’alimentation à privilégier pour prévenir, mais aussi mieux guérir.

CAROLINE HENRY

Magali Pons responsable du service de diététique du centre Gustave Roussy, Villejuif

En prévention pour limiter les facteurs de risque

Il n’existe pas d’aliment miracle contre le cancer, mais un comportement alimentaire susceptible d’en diminuer le risque. Associé à l’activité physique, il permettrait de réduire de 70 000 le nombre de nouveaux cas par an en France.

Dr Philippe Pouillart immuno­ pharmacologue et chercheur, auteur de Quelle alimentation pendant un cancer ? (éd. Privat)

Les aliments àprivilégier Les végétaux. Les fibres des fruits et des

jour des céréales complètes et deux fois par semaine des légumes secs. Les fruits et légumes.

légumes, des graines, des céréales complètes et des légumineuses

« Ils renferment un large panel d’antioxydants, de puissants protecteurs qui interfèrent avec plusieurs phénomènes essentiels

sont associées à une diminution du risque de cancer colorectal. « En activant le transit, elles limitent le temps de contact entre les cancérogènes et le côlon, explique Raphaëlle Ancellin, de l’Institut national du cancer (INCa). Par ailleurs, une alimentation riche en fibres est associée à une réduction de l’hyperinsulinisme, de l’insulino- résistance et des concentrations d’hormones stéroïdiennes circulantes, facteurs favorables au développement des cellules cancéreuses. » Au moins une fois par

à l’apparition et à la progression des cellules cancéreuses », note Raphaëlle Ancellin. Au moins cinq par jour. Les produits laitiers.

Leur consommation est associée à une diminution du risque de cancer colorectal. La bonne quantité : deux par jour.

CREDIT

RITA MAAS/GETTYIMAGES – VREEMOUS/GETYIMAGES – NOUN PROJECT

107 SANTÉ MAGAZINE I Avril 2020