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Pas avant 2022 pour les autres adultes
Si on a déjà eu la Covid,
il s’agira d’une deuxième dose Les personnes ayant eu la Covid-19, avec ou sans symp- tômes visibles, sont encoura- gées à se faire vacciner dans les 6 à 9 mois après l’infection pour renforcer leur mémoire immunitaire. Ils n’ont besoin que d’une injection. «Cela suf- fit à induire des anticorps neu- tralisants à un niveau élevé», précise Marie-Paule Kieny. Auront-elles besoin d’un rappel? «Si une campagne se met en place, elles de- vraient avoir accès à la même vaccination de rappel que le reste de la population.» Pour celles qui ignorent si elles ont été en contact avec le virus, la HAS (Haute autorité de santé) invite à généraliser un test sérologique rapide (TROD), effectué juste avant la pre- mière injection, afin de savoir si une deuxième dose est né- cessaire. Ou s’il est possible d’attendre jusqu’au rappel.
«Ce n’est pas parce que les vaccins ont été commandés, et seront dispo- nibles en septembre-octobre, que l’on lancera une campagne de rappel à l’au- tomne», souligne Marie-Paule Kieny. La priorité est la primo-injection pour tous les adultes de plus de 18 ans, afin d’atteindre une immunité collective de 80%. Puis des adolescents de plus de 12 ans (voir encadré ci-dessous). La cam- pagne de rappel ne devrait donc pas avoir lieu avant 2022. Les personnes vaccinées avec une première dose d’AstraZeneca, puis une deuxième d’un vaccin à ARNm, sont également concernées. Selon une étude préliminaire, leur taux d’anticorps pourrait être plus élevé qu’après l’injec- tion de deux doses d’un même vaccin, mais ce résultat doit être confirmé.
INFO
Pourquoi un rappel ? La protection immunitaire conférée par les vaccins dure de 6 à 12 mois. Après, le taux d’anticorps décroît. «Des études suivent les premiers vaccinés pour évaluer l’évolution des taux d’anticorps et la survenue éventuelle d’infections Covid-19», explique Marie-Paule Kieny. Si cela intervient dans un contexte de circulation active du virus, une injection de rappel (ou troisième dose) sera nécessaire.
Et pour les enfants ?
avec des proches immunodépri- més sévères. De manière volon- taire et avec l’accord des parents. Quant à la troisième dose, «nous sommes loin d’être à ce stade », précise Marie-Paule Kieny.
La vaccination des 12-18 ans est possible depuis le 15 juin, selon le même schéma vaccinal de deux doses. Sont concernés, en priorité, ceux qui souffrent de co- morbidités graves ou qui vivent
ANNA R, NEW AFRICA / STOCK-ADOBE.COM (2)
11 SANTÉ MAGAZINE I août 2021
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