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répondent à des critères de qualité qui touchent à la fois à l’esthétique, puisque leur amincissement est pré- vu si nécessaire, ainsi qu’au confort, avec des traitements anti-reflets et anti-rayures systématiquement appli- qués. Un plafond global de rembour- sement a toutefois été xé : 800 euros (30 euros pour la monture, 770 euros pour les verres), pour les corrections les plus complexes. Ici non plus, les équipements ne sont pas au rabais. «Ce sont des verres de qualité qui répondent à toutes les normes de mise sur le marché » , explique Alain Gerbel. « Et même si ce sont des verres d’entrée de gamme, ils pro- viennent tous de grands fabricants. » Son conseil : sur le devis 100 % Santé que les opticiens sont obligés d’établir, vous trouverez les références du verre que vous pourrez vérifier sur le site du ministère de la Santé. Vous saurez ainsi qui l’a fabriqué si vous avez un doute. Parmi les principaux fabricants figurent le Français Essilor, sa filiale BBGR, l’Allemand Carl Zeiss, ou encore le groupe japonais Hoya…
PEUT-ON COMPOSER SES LUNETTES À LA CARTE ? OUI Vous avez le droit de choisir des verres du panier A associés à des montures du panier B et inverse- ment (voir tableau). «D’ailleurs, les trois quarts des équipements délivrés aujourd’hui sont mixtes » , révèle Alain Gerbel. «Par exemple, certains choisissent une monture qui ne leur coûte rien, mais optent pour des verres bénéficiant de traitements plus évolués : anti-lumière bleue pour ceux qui travaillent devant un écran, anti-buée ou anti-statique (contre la poussière) pour les artisans ou les travailleurs de l’industrie.» À l’inverse, il est aussi possible de choi- sir de belles montures pour se faire plaisir et d’y adjoindre des verres tota- lement pris en charge. Mais qui dit panachage dit reste à charge. En e et, votre remboursement dépendra, pour la partie hors 100 % Santé, du niveau de prise en charge prévu dans votre contrat complémentaire. D’où l’inté- rêt de faire jouer la concurrence en demandant plusieurs devis auprès de deux à trois opticiens.
tout dépend de la sélection réalisée par chaque opticien. » En plastique, parfois en métal, ces montures garantissent donc un reste à charge de zéro euro. Il n’en va pas de même pour celles du panier B. Dans celui-ci gurent toutes les autres montures, en majorité de marque, dont les prix sont xés libre- ment. Mais leur remboursement est désormais plafonné par la réforme du 100 % Santé. Résultat, leur prise en charge par votre complémentaire santé est de 100 euros maximum. Si elles coûtent plus cher, vous devrez payer le surplus. LES VERRES “GRATUITS” SONT-ILS D’AUSSI BONNE QUALITÉ QUE LES AUTRES ? OUI « Il ne faut pas croire que parce que vous avez besoin de verres très spéci ques, vous n’êtes pas couverts par le 100% Santé, bien au contraire» , précise Amina Wal- ter. « Il concerne des verres qui traitent l’ensemble des troubles visuels : myopie, hypermétropie, presbytie… Y compris pour les plus fortes corrections. » Comme pour les montures, le prix des verres du panier A, sans reste à charge, est plafonné : jusqu’à 235 euros pour un verre unifocal, 260 euros pour un multifocal et 340 euros pour un verre progressif. Par ailleurs, ces verres Bon à savoir et le renouvellement ? V Le renouvellement des lunettes est autorisé tous les deux ans pour les plus de 16 ans et tous les ans pour les plus jeunes. Le 100 %Santé permet toutefois un renouvellement anticipé: en cas de variation de la vue de 0,5 pour un verre ou 0,25 pour les deux verres pour les plus de 16 ans et sans délai en cas de situationmédicale particulière (glaucome, DMLA, opération de la cataracte…) ou en cas de dégradation de la vue des moins de 16 ans.
AminaWalter, directricegénéraledéléguéeducomparateur LeLynx.fr
« En cas de besoins spécifiques, réexaminez votre contrat santé » Les assurés sociaux ont intérêt à se pencher sur leur contrat de santé complémentaire s’ils ont des besoins spécifiques : consulter des médecins qui pratiquent
L’EXPERTE
des tarifs non conventionnés, se faire poser des implants dentaires ou se faire hospitaliser (dépassements d’honoraires, chambre individuelle…). Ils doivent vérifier que leur prise en charge sera optimale. Quitte à remettre en concurrence leur contrat s’il n’est pas assez protecteur. En plus des assurés détenteurs d’un contrat individuel, certains salariés peuvent se livrer à l’exercice. Notamment ceux dont l’entreprise ne s’est pas encore pliée à l’obligation de mettre en place un contrat santé collectif ou n’a retenu que des formules peu couvrantes. Il est possible de souscrire une assurance santé complémentaire de leur propre chef ou à superposer à la première pour parfaire leur protection.
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