PEPS
des fourmis 132 dans les jambes
1 et 2_ Jusqu’à 27 hôtes peuvent observer dans des conditions exceptionnelles la Lune, les astres, et les étoiles jusqu’au lever du jour… à condition de s’habiller très chaudement.
L’ÉPIQUEÉPOPÉEDUPIC
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Lieu d’observations astronomiquesdès le
XVII e siècle, lepicduMidi deBigorre voit sondestin changer grâceà l’action deNansouty et Vaussenat (photo) . Lepremier est ungénéral au caractère bien trempé, le second, plus avenant, est un ingénieur civil des mines, cofondateur de la société savanteRamond. Ils font lespremiers relevésmétéorologiques au col deSencours, en
contrebasdupic duMidi, avant de construireunbâtiment à sonsommet, de 1878à 1882. À l’époque, lesmatériaux sontmontés àdosdemulets et l’ascensiondureplus dedouzeheures. Lespremiers édi ces sont achevés le8septembre 1882. Par la suite, le siteest aménagé: unpremier télescopeest construit en 1907, puisdes terrasses, coupoles et denouveaux locaux. Audébut des années 1930, l’astronomeBernardLyot y réalise les premiers essaisde son coronographe (instrument servant à l’observationde la couronne solairehors éclipse). Lepic duMidi devient unhaut lieude l’étudeduSoleil. Viennent ensuite les antennespour la téléphoniemobile, la télévision et la communicationmilitaire. Dans le cadreduprogramme Apollo, dans les années 1960, la cartographiede la surface de laLune y est étudiée. En 1994, l’État envisage la fermeturede l’observatoire. Mais la régionMidi-Pyrénées semobilise. Le site sera sauvégrâceau tourisme. À l’issue d’une rénovationqui a coûté40millionsd’euros, il est ouvert aupublic en2000. Chaqueannée, des centaines demilliersde visiteurs accèdent aupic par le téléphérique.
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Une étenduemauve et bleue Après une remise à niveau au planétarium, le petit groupe a rendez-vous avec un animateur dans une coupole pour observer les étoiles au télescope. Jupiter est la première à montrer le bout de son nez. Viennent ensuite Vénus et les constellations de la Grande Ourse et de Cassiopée. Voici Saturne et ses anneaux. Dans la coupole, chacun chuchote instinctivement, comme par peur de déran- ger les étoiles. La Lune, qui brille comme un soleil, réduit la visibilité. « Le mieux est de venir pour la nouvelle lune, quand la lumière lunaire ne parasite pas le ciel » , conseille l’animateur. La fascinationmaintient le groupe éveillé, mais, passé minuit, le froid chasse les participants un à un. Les plus courageux resteront en compagnie de l’animateur
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