PEPS MARS
des fourmis 140 dans les jambes
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1_ La singulière pharmacie duPoint- Central mêle les styles École deNancy et Art déco. À l’intérieur de l’o cine, amanites et fougères de bois envahissent les vitrines. 2_ La villa “les Clématites”, située à deux pas dumusée de l‘École deNancy et de l’établissement thermal, était louée aux curistes.
3_ La rue Félix-Faure cache quelques jolies maisons Art nouveau, moins connues des circuits habituels. 4-5_ La brasserie Excelsior, face à la gare, vous promet un voyage dans leNancy du début du XX e siècle. Les volutes de l’intérieur et les vitraux de Grüber contrastent avec la rigidité des lignes extérieures.
la Commanderie aux airs de champignon élancé, deux immeubles mitoyens d’Émile André se déploient, superbes sous leur gâble extravagant pointé vers le ciel. Herbier architectural En remontant cette avenue jusqu’au quar - tier de la gare, un arrêt s’impose à la bras - serie Excelsior. Depuis 1911, les Nancéiens y refont le monde dans un décor de fou - gères stuquées et de vitraux signés Grüber. Y boire un gewurztraminer aux notes eu - ries est un délice dont il ne faut pas se pri -
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ver ! En rejoignant le boulevard Jo re, le pignon du bâtiment de l’ancien siège du journal L’Est républicain le la théma - tique des glands et de la feuille de chêne, mais c’est le su - blime pignon de la banque Renauld (actuelle BNP), incrusté de lucarnes, qui frappe le plus. Dans le hall se déploient les ferronneries aux motifs en monnaie-du-pape signées Majorelle. Plus bas dans la rue Saint-Jean, des pavots en fer forgé décorent l’oriel de l’ancienne graineterie Génin-Louis, reconnaissable à sa structure métallique bleu turquoise. Nancy regorge d’autres eurs : la pharmacie du Ginkgo, le magasin Vaxelaire, la maison Biet, la maison Bergeret. Au visiteur de feuilleter l’herbier selon son inspiration…
Les eurs ornent les façades, on y voit des frises de capu - cines, des ferronneries rappelant des lianes. La plus belle maison Art nouveau de Nancy, la villa Majorelle, se niche à dix minutes à pied. De petits immeubles sans charme entourent ce joyau bâti par Henri Sauvage pour l’ébéniste et décorateur Louis Majorelle. Coloquintes, lierre, pommes de pin : de la cheminée à lamarquise, la nature semble avoir pris possession de la demeure. Le week-end, des visites guidées permettent de découvrir le salon et surtout la salle à manger, au centre de laquelle trône une incroyable che - minée en grès ammé avecmotifs d’épi de blé d’Alexandre Bigot. Tout près de la villa Majorelle, en face de la tour de
BERTRAND RIEGER / DÉTOURS EN FRANCE (9) - CARTE : MICHEL SINIER / DÉTOURS EN FRANCE
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