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BIO EXPRESS V Né le 7 novembre 1963, au Petit-Quevilly (dans la banlieue de Rouen), Franck Dubosc se tourne vers la comédie très tôt. Il entre au Conservatoire de Rouen où il côtoie Valérie Lemercier et Karin Viard. Il joue à la télévision et au cinéma en se faisant d’abord connaître dans son personnage de mythomane frimeur et dragueur invétéré. En 2006, il tourne le premier Camping, de Fabien Onteniente, dont il a cosigné le scénario. Deux autres suivront. Il enchaîne les succès et, en 2018, il passe derrière la caméra avec Tout le monde debout . En mai, il débutera le tournage de Rumba la vie, son deuxième long-métrage, dont il a écrit le scénario et dans lequel il interprétera un papa chauffeur de bus. On le verra également, en décembre, dans le film de Jean-Patrick Benes, Le Sens de la famille, avec Alexandra Lamy, puis dans un téléfilm qu’il a initié sur TF1. Enfin, on le retrouvera jouant son propre rôle dans la quatrième saison de Dix pour Cent, sur France2. De quoi êtes-vous le plus er? De mes deux fils, ils ont 9 et 7 ans. Je suis un papa gâteau. J’ai 56 ans, je suis un vieux père pour de jeunes enfants. Je fatigue vite. J’ai perdumon égoïsme et cela me manque parfois… Quand je culpabiliserai moins, je le redeviendrai un peu ! Au début, lorsque j’ai eu mes enfants, je trouvais que c’était un atout de ne plus l’être. Mais aujourd’hui, au bout de neuf ans, je me dis qu’il serait peut-être temps de s’y remettre. Votre remède contre le blues? Ma f emme m’apa i se. E l le es t Libanaise. Elle a ce flegme moyen- oriental qui me calme et me booste tout à la fois. Son côté zen, sa manière de parler me font du bien. 1. Avec Jérôme Commandeur, Caterina Murino, Sylvie Testud. Sorti en novembre 2019. 2. De Ludovic Bernard, avec Aure Atika, Alice David. Sortie le 19 février.
Dans la vie, qu’est-cequi vous fait rire? Les copains. Je ne suis pas un grand amateur d’humour, mais j’ai des potes qui me font beaucoup rire.
que je ne ferai plus. » Ce n’est pas phy- sique, je sais que je ne courrais plus le 100 mètres, ce sont des choses de la vie. Alors il faut réussir à être opti- miste et se dire « oui, mais il y a d’autres choses que je ferai. » Maintenant, je ne sais pas encore lesquelles (rires). C’est la vie et il faut l’accepter. En ne faisant rien. En fait, je n’ai pas trop le temps de souffler. Quand je rentre à lamaison, il y a les enfants. On peut dire que c’est une forme de décon- nexion : c’est un autremonde qui remet dans la réalité, et c’est bien. Mais, pour moi, décompresser vraiment, c’est se retrouver seul et s’ennuyer. J’ai sou- vent envie de m’ennuyer, c’est un bon moyen pour se ressourcer. Comment aimez-vous décompresser?
Qu’est-ce qui vous met de bonne humeur?
Les bonnes nouvelles. Qu’elles soient professionnelles ou familiales. Je suis comme tout lemonde. Une bonne nou- velle dans la journée me suffit, aussi petite soit-elle. Par exemple, quand je vais réaliser un film et que l’acteur que j'ai contacté me dit oui. Ou quand j’apprends que les yeux de mon fils vont mieux après son rendez-vous chez l’ophtalmo… Et demauvaise humeur? Ce qui me rend furieux, c’est la méchanceté, la mauvaise foi, la haine, l’injustice.
BENJAMIN DECOIN / H&K
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