PARENTS

POUR L’AIDER On joue à inventer une histoire à partir de deuxmots imposés. Au début, on le fait ensemble, puis tour à tour: chacun crée son histoire avec deux mots donnés par l’autre. Ou on commence une histoire et on lui demande d’inventer la fin.

LANGAGE L ’enfant construit des phrases enutilisant tous les pronoms. Il obéit àdes consignes complexes sans avoir besoinqu’on les lui répète. Il utilisede lui-même “s’il vous plaît” et “merci”. Il peut élaborer unehistoire àpartir d’une simple image. Avec l’apprentissagede la lecture, il aborde le langage écrit. SOCIALISATION I l a abandonné laposture égocentrique, il est capablede partager, aime fairepartied’ungroupe, et ce groupe l’influence. Entre amis, ils établissent ensembledes règles du jeuet peuvent résoudreunconflit sans le concours de l’adulte.Malgré tout, il aime avoir lebeau rôle et dans les jeux compétitifs, il détesteperdre!

On trouve des jeux qui allient ainsi langage et imaginaire.

POUR L’AIDER On le félicite et on l’encourage dans son attitude plus altruiste. On le fait parler de son groupe d’amis et réfléchir sur ses amitiés. Il fait ses premières expériences en groupe, et l’on veille à ce qu’il n’accepte pas tout pour être intégré. À cet âge, certains leaders abusent de leur pouvoir…

... et ce qu’il développe sans que ça se voie!

CÔTÉ PSYCHOAFFECTIF I l a transféré sonénergie vers la soif de connaissance. Il est curieuxde tout, il est capablede sediscipliner et veut plaire aux adultes: il arrive à l’âgede raison. C’est aussi la période critiquede la créationde l’estimede soi, parcequ’il se voit avecplus d’objectivité, il est capablede sedifférencier et de se comparer, dedécrire ses qualités et ses points faibles. Il distingue réalité et fiction, prend lamesurede ladimension dumonde et se sent d’autant plus petit et vulnérable. Sapeur desmonstres disparaît pour faireplace à lapeur des voleurs, et surtout des voleurs d’enfants, car il comprendque ses parents ne sont pas toujours làpour leprotéger et nepeuvent pas tout.

CÔTÉ COGNITIF S es facultés d’analyseprogressent: il se détachede laperception immédiate, passe de l’intuitionà l’opération logique, cequi lui permet de comprendre les lois dumonde physique. Jusqu’ici, il se fiait à son intuition perceptivepour analyser cequ’il voyait. Ainsi, par exemple, il était capablede croireque la grandeur d’une collectiond’objets pouvait varier, selonqu’elle était alignée en rang ouprésentée en tas. Désormais, sonanalyse corrige cette intuitionerronée: il sait que, contrairement aux apparences, unensemble d’objets garde lamême taille, quelleque soit la façondont il est présenté. Il a acquis lanotionde conservation.

Iladumalàs’endormir, recommence à mouiller son lit On dirait qu’il régresse

CE DONT IL A BESOIN Il a surtout besoin d’être rassuré et valorisé dans ses efforts pour grandir. Il a besoin qu’on lui montre et qu’on lui répète qu’on l’aime pour toujours, quoi qu’il fasse, et qu’on sera toujours là pour lui, d’autant qu’il se pose des questions: il lui arrive de se demander s’il est au bon endroit, s’il n’a pas été adopté… Des questions se bousculent dans sa tête. On ne manque pas une occasion de le féliciter pour ses progrès, et de passer du temps avec lui, notamment le soir à l’heure du coucher: c’est le moment où doutes et questions l’assaillent, il a besoin de nous sentir à ses côtés.

par périodes, réclame une veilleuse et craint le moment des séparations, pleure facilement. Vers 6 ans, ce n’est pas une période facile: la pression de l’entrée en primaire – où il est le plus petit – coïncide avec sa nouvelle vision du monde réel, sans pensée magique, ni superpouvoirs pour l’aider. Il se sent démuni. Il y a de quoi être stressé!

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