PARENTS
“On a installé un poulailler dans notre résidence.”
Biscuits, plats préparés… La liste d’additifs autorisés dans les produits industriels bio est réduite (148 contre 350 dans les produits conventionnels), mais il y en a quand même. À limiter donc ! On se met au vrac Marre de se retrouver avec des montagnes d’emballages? La solution: passer au vrac. Dans les magasins bio, mais aussi dans les supermarchés vendus en vrac, comme les fruits secs, les pâtes, le riz ou les lentilles. Dans les magasins spécialisés comme Day by Day, tout est vendu en vrac, même l’huile d’olive ou les produits d’entretien! Ça demande un peu d’organisation (mieux vaut ne pas oublier d’emporter ses contenants), mais on prend vite l’habitude! classiques, on trouve de plus en plus de produits e-shop: fini les emballages jetables Sur maboutiqueloop.fr, les biscuits, épices, céréales… sont vendus dans des contenants consignés. Les bocaux et bouteilles vides sont ensuite récupérés à domicile pour être lavés et réutilisés. Le : on trouve des grandes marques comme Lesieur, Milka, Carrefour bio…
« En voyant tout ce qu’on jetait à la fin des repas, j’ai voulu limiter le gaspillage. J’ai alors proposé d’installer un poulailler dans notre résidence de 50 appartements. Avec dix poules, il est possible de recycler près d’1,5 tonne de déchets alimentaires par an! Chaque résident peut venir déposer ses restes. Et on peut acheter lesœufs via l’association Poule Eco. Ça permet demettre un peu de campagne en ville, de créer du lien
social et de sensibiliser les familles à la protection de l’environnement. »
BASTIAN Papa de Tessa et d’Estrella.
On achète local Qui dit circuit court ditmoins depollution liée au transport. «Lesmodes de culture sont aussi souvent plus respectueux de l’environnement », ajoute MonicaDaSilva. Certains supermarchés se fournissent en priorité auprès deproducteurs locaux, comme lesmagasins Biocoop. Dans laplupart des supermarchés, on trouvedes produits locaux, repérables grâce àdes étiquettes. Côté fruits et légumes, onpeut passer par uneAmap (Associationpour lemaintien d’une agriculturepaysanne) qui proposedes produits venant de fermes de la région (reseau- amap.org).Ouchoisirunsystème depaniers par abonnement. Là aussi, les fruits et légumes viennent des environs. On retire les paniers chezuncommerçant ouon se fait livrer cheznous ou au travail (mon-panier-bio.com, potagercity.fr). Il faut juste accepter de réduire ladiversité (l’hiver, onn’aurapas de fraises!).Mais onpeut avoir de bonnes surprises endécouvrant des légumes oubliés.
On réduit sa conso de viande Il paraît urgent pour la planète de revoir nos habitudes concernant la consommation de viande: une des principales raisons du dérèglement climatique est due à… l’élevage des bovins! «Ça a un vrai impact sur l’environnement, car pour nourrir de plus en plus de vaches, il faut produire de grandes quantités de céréales et ça entraîne une déforestation massive, ainsi que l’utilisation de produits chimiques pour les cultures intensives », expliqueMonicaDa Silva. On peut manger 4 ou 5 fois par semaine, c’est largement suffisant! On en profite pour varier les sources de protéines (poisson, œufs, protéines d’origine végétale comme les légumineuses). On revoit aussi les quantités! Pour rappel: une portion adulte, c’est 150 g environ. Et pour un enfant, 15 g vers 1 an, 30 g à 2 ans, 40 g à 3 ans…
CHRISTINEAVELLAN
PARENTS Mai 2020 121
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