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Le yoga, pour favoriser
Le shiatsu, une thérapie manuelle « Chez une personne jeune, il faut parfois 2-3 séances pour débloquer une situation », explique Liza Krivine, praticienne en Shiatsu. « Parfois il faut plus de temps, car le shiatsu fonctionne un peu comme des pelures d’oignon: on va travailler sur les couches extérieures pour se rapprocher du centre du problème. » On effectue des pressions avec les doigts sur les méridiens, pour soutenir les forces d’auto- guérison du patient. À travers le toucher et l’énergie du thérapeute, c’est un échange de personne à personne qui se produit. « D'abord, on interroge la personne sur ses habitudes de vie, son rapport au corps. Ensuite, on touche certaines zones. Souvent ce sont des amas de sang qui empêchent la circulation de l’énergie. Quand on touche un méridien, on sent si un choc émotionnel bloque l’énergie. »
L’ostéopathie, pour relâcher les tensions
la nidation « Ce yoga ne nous fait pas être enceinte, mais en réduisant notre stress et en adaptant notre activité physique à notre cycle, il vient favoriser nos chances de grossesse », prévient Charlotte Muller, professeur de yoga. Le yoga agit sur le système parasympathique, pour faire baisser le niveau de stress. Le yoga de la fertilité est une variante du hatha yoga. Il mêle une respiration basse et des positions différentes suivant le cycle de la femme. « Dans la première partie du cycle (du 1 er au 14 e jour), on privilégie certaines positions et dans la phase lutéale (du 15 e au 28 e jour), des positions d’ouverture de hanches pour favoriser la nidation, reprend Charlotte Muller*. Le yoga se pratique en petit groupe de femmes ayant les mêmes problématiques. C’est un apprentissage et un accompagnement dans la connexion à son corps. » *Auteure d'un e-book: Fertility Yoga & Food, charlottemulleryoga.com
« En cas de difficulté à être enceinte, on peut aller voir n’importe quel ostéopathe formé en cinq ans, qui travaille sur la sphère digestive ou viscérale, car celle-ci est directement reliée à la sphère gynécologique », explique Cécile Iglicki, ostéopathe D.O., spécialisée en périnatalité. « En ostéopathie, on travaille sur la qualité de l’ovulation et de la nidation en maximisant la circulation, grâce au relâchement des tensions tissulaires ou articulaires. Je conseille aux patientes en processus de PMA de venir une fois par mois, juste avant l’ovulation. Si elles ont des cicatrices d'anciennes opérations, situées dans le bas-ventre, il faudra plusieurs séances avant de voir revenir une mobilité. » Selon Cécile Iglicki, il est important de prendre en compte aussi l’aspect psycho-émotionnel, en couplant ces rendez- vous avec des séances de
sophrologie, pour aider au relâchement mental.
*Le Syndicat professionnel du shiatsu SPS renvoie vers des formations reconnues comme le Iokai Shiatsu.
Une étude de 2010 de l'université d’Harvard, menée par le Dr Alice Domar, a prouvé que les femmes qui avaient recours à la FIV augmentaient leur chance de tomber enceinte de 32 % en pratiquant le yoga de la fertilité.
PARENTS Janvier/Février 2020 91
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