PARENTS LCL 01

On ne le laisse pas prendre le pouvoir

On ne répète jamais plus de trois fois la même requête : sinon on admet implicitement qu’il n’obéira pas.

Comme tous les parents, il nous arrive de laisser courir, on n’a ni l’envie, ni le courage, ni l’énergie de réagir au quart de tour en espérant que notre rebelle finisse par réfléchir et décider, tout seul comme un grand, d’obéir et de faire exactement le contraire de ce qu’il désire.

Erreur! Le résultat, c’est qu’on finit par exploser de colère et que notre enfant ne comprend rien à cette crise soudaine et disproportionnée.

On n’instaure pas de rapports de force Vers 2-3 ans, l’enfant s’affirme et s’essaie au rapport de force. Quand il refuse de nous obéir, notre mini-contestataire ne

On ne cède pas, mais on impose notre autorité par les mots et la conviction, on adopte une attitude ferme, mais jamais brutale.

veut ni transgresser les règles par plaisir, ni nous provoquer, ni nous embêter. Il affirme sa personnalité et traverse une étape cruciale et normale de son développement.

On recadre rapidement

On sanctionne toujours “à chaud”, pour un petit, le futur ne représente rien, la punition doit être une réponse immédiate à un comportement insupportable, cela n’a aucun sens de reporter au lendemain ou, pire, au week-end prochain !

Les règles doivent être compréhensibles si on veut qu’il les respecte. Quand on n’est pas d’accord avec un de ses comportements, on s’assure d’abord qu’il a bien compris l’interdit en lui demandant de le répéter avec ses mots. S’il n’obéit pas, on reformule l’interdit en expliquant nos raisons. On ne répète jamais plus de trois fois la même requête: sinon on admet implicitement qu’il n’obéira pas! On lui laisse un peu de temps pour s’approprier la décision et s’exécuter. S’il persiste, on le sanctionne en le privant du dessin animé qu’il regarde avant de dîner.

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