Liver Bergerac Terre de passions

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Leix Pépinières

Une afaire mère-fls

Bien qu’Huguette Leix soit maintenant retirée des afaires, elle garde un œil sur les pépinières familiales qu’elle a transmises à son fls Daniel.

100 ha est consacrée à la production de plants de vigne et de porte-grefes, l’autre à la production de vins essentiellement de Bordeaux, puisqu’une propriété de 30 ha a été achetée à Pessac-sur-Dordogne. Les vins sont livrés à la coopérative Univitis en Gironde. ALLER TOUJOURS DE L’AVANT Dans le domaine de la production de porte-grefes, les Pépinières Leix n’ont aucun concurrent de leur rang en Dordogne. «Ainsi, nous maîtrisons toute la chaîne viticole à partir du premier maillon. Le porte- grefe c’est la racine de la vigne. On ne le dit pas assez » , explique Daniel. Le travail est intense toute l’année, sans temps mort. Pas moins de 25 salariés permanents travaillent dans l’entreprise qui a l’originalité de vendre ses plants aux viticulteurs et ses porte-grefe aux pépinières. Ce qui fait sourire Daniel : «Nos clients sont aussi nos concurrents et inversement. » La clé du succès, c’est le goût du travail soigné, une exigence partagée par la mère et le fls. Et un même sens de l’anticipation. C’est Huguette qui a com- mencé à vouloir se démarquer en produisant de nouveaux clones de cépages blancs. « Nous avons débuté avec les sauvignons gris que personne ne connaissait. Maintenant la demande est forte. » Huguette est fère d’annoncer qu’ils ont à nouveau innové avec un cépage peu connu sous nos contrées : le carmenère, « en prévision du changement clima- tique ». La recette du succès : toujours aller de l’avant, innover, et l’énergie d’Huguette.

« Daniel Barra et Huguette Leix M on père avait 4 ha de vignes àVélines. J’ai toujours voulu prendre la suite. » À 70 ans, Huguette Leix sait ce qu’elle veut. Elle ne va pas tout déballer de sa vie comme cela. Ce

qu’elle veut dire, elle l’a mis par écrit pour ne rien oublier, à vous de deviner le reste. Les murs de sa maison parlent pour elle. Des dizaines d’assiettes en faïence accrochées dans son salon évoquent une pas- sion de collectionneuse qui la conduit, lorsqu’elle en a le temps, de salles des ventes en brocantes. Huguette parle avec afection de sa famille, de ses ascendants qui lui ont légué la pépinière familiale «au service de la viticulture depuis 1931» . Elle vient de transmettre à son tour à son fls Daniel : «Celui-là, il travaille tout le temps. » Entre deux travaux, Daniel rejoint sa mère pour raconter l’histoire de cette belle entreprise implan- tée à Vélines et dont il est le gérant. Une partie de ses