Liver Bergerac Terre de passions

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Bio-Inox

L’excellence de l’équipement

Bio-Inox conçoit et construit des équipements en acier inoxydable. Implantée en Bergeracois, la société s’est d’abord développée avec la viticulture. Aujourd’hui, elle élargit son activité vers l’agroalimentaire et la pharmacie-cosmétologie.

Q uel est le point commun entre une collection de près de 150 whiskies, la Cumbria Way, une randonnée itinérante de plus de 120 km au nord de l’Angleterre, les voyages à l’étranger, les aciers et la mécanique des matériaux ? Plus encore, quel rapport avec la viticulture bergera- coise ? Réponse : Patrick Houtrique. Le directeur — depuis 2003 — de Bio-Inox est un passionné. Quand il aborde quelque chose, c’est toujours avec un vif intérêt et avec engagement. Ainsi en est-il de la chaudronnerie et du vignoble bergeracois. «Dans le Nord, d’où je viens, on trouve facilement de très bons chaudronniers-soudeurs. Ici l’image n’est pas aussi forte, alors que c’est un métier formidable exprimant de belles compétences », s’exclame le directeur de Bio-Inox. À L’ÉCOUTE DES CLIENTS Patrick Houtrique a fait découvrir les vins de Bergerac aux actionnaires italiens de l’entreprise pour qu’ils l’apprécient : «C’est au moins aussi bon qu’un sauternes, d’ailleurs ils en sont désormais convaincus. » Jusqu’à l’orée des années 2000, la viticulture a été le principal secteur d’activité de Bio-Inox, les choses ont depuis quelque peu évolué. «Notre activité d’équipement

viticole est tributaire de la réussite d’un millésime et de l’octroi d’aides à l’investissement. De fait, une commande engagée oralement au printemps d’une année pouvait être déprogrammée pour une mauvaise vendange ou une subvention refusée», constate Patrick Houtrique. Les activités ont donc été diversifées vers l’agroalimen- taire pour le site de Lamonzie-Saint-Martin où se situe l’entreprise, tandis qu’un deuxième site créé à Orléans a pris en charge la pharmacie et la cosmétologie. Aujourd’hui, la part de la cuverie viticole représente environ 40 % du chifre d’afaires de Bio-Inox, à parts égales avec l’agroalimentaire. «Nous nous appuyons sur un bureau d’études important pour faire notre métier qui est, fnalement assez simple : donner un outil de qualité et performant au viticulteur. » Patrick Houtrique défnit une cuve comme « un équipement essentiel du travail de vigneron ». Bio-Inox entend être capable de créer la cuve qu’il faut au viticulteur en fonction de ses demandes autant que de l’endroit où elle devra être installée. «Nous avons développé notre capacité à écouter notre client », se réjouit le directeur. Mais surtout ne le questionnez pas sur comment travailler l’acier inoxydable, cet ingénieur des procédés est intarissable sur le sujet.

Patrick Houtrique

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