Les fruits rouges, champions de l'anti-âge

Salé OU sucré ? L’attirance pour des chips plutôt que pour une tablette de chocolat dit beaucoup de nous ! Que vous soyez l’un ou l’autre, voici les conseils ciblés pour décrocher.

JE FONCE SUR LESALÉ

LESUCRÉ JE CRAQUE POUR

« L’appétence pour le su- cré est primaire chez l’être humain, c’est pourquoi les pulsions pour les produits sucrés sont plus fré- quentes que pour le salé, souligne le psychiatre. Le sucre renvoie à l’enfance et à des moments de fête et de joie. » Il favorise par ailleurs la sécrétion de neuromédiateurs qui favo- risent le bien-être, et aug- mente la glycémie, ce qui redonne de l’énergie. Manger à l’envers. Il est 11 h et l’envie de sucre est trop forte ? On s’attable avec l’objet de sa convoitise, on le savoure avec une boisson et on enchaîne avec le reste du repas (viande,

« Les pulsions salées sont souvent induites par des préférences alimentaires familiales, analyse Stéphane Clerget. Une maman qui mange salé pendant la grossesse, une famille où plaisir rime avec fromage, charcuterie, frites, tartiflette… façonne les goûts. » D’un point de vue psychologique, cela dénote aussi un besoin de retrouver de la force et de l’assurance. S’attabler. En cas de pulsion, on avance le repas, même s’il est 18 h : entrée, plat, dessert. Ainsi, on calme sa fringale en évitant la culpabilité. Pratiquer un sport. Idéal pour donner de l’énergie et de l’assu- rance, cela favorise aussi

Consommer suffisamment

Acheter les produits sucrés ponctuellement. Barres chocolatées, pâte à tartiner, biscuits… pas besoin d’en avoir chez soi en permanence ! On préfère les acheter ponc- tuellement, pour une occasion, ou les cuisiner soi-même. Troquer. Trop envie d’un gâteau ? On se l’autorise de temps en temps, dans le cadre d’un repas, et en le substituant à d’autres aliments. Pour un éclair, on enlève le fruit, le lai- tage, et tout ou partie des féculents et matières grasses.

de viande, poisson ou œufs. Associés à des féculents et des légumes, ils satisfont les becs salés. Ils sont en plus riches en protéines qui offrent un bon rassasiement. À chaque repas.

féculents, légumes). Cela normalise

la sécrétion des hor- mones du bien-être.

la pulsion et évite le dérapage.

Trouver un motif d’autosatisfaction. Les pulsions salées pourraient intervenir

Garder des notes

sucrées. Aromatiser son yaourt ou son fromage blanc avec du miel ou de la confi- ture, prendre 1 carré de chocolat noir avec son café… permet de conser- ver au quotidien des plai- sirs sucrés sans abuser.

plus facilement dans des moments de doute ou de baisse d’estime de soi. Dans ce cas, on cherche un moyen d’exprimer ses capacités : peinture, jardinage, bricolage…

Intégrer les aliments

plaisirs aux repas. Fromage, charcuterie, chips… peuvent être consommés dans le cadre des repas, de façon ponctuelle, en quantités modé- rées, en les substi-

Se réconforter

autrement. On va chercher le plaisir ailleurs : voir un ami, faire un massage, aller au cinéma… On fait ce qui nous fait du bien !

tuant à d’autres aliments et en les associant à des légumes.

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