Le chocolat, allié santé
Green
Des produits de saison et non transformés composent le panier bio idéal.
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Les labels nationaux à privilégier
Cela ne coûte pas forcément plus cher
Dans les élevages biologiques, les traitements antibiotiques ne sont pas interdits mais leur utilisation est limitée au curatif (quand l’ani- mal est malade). Le cahier des charges incite à avoir davantage recours à des méthodes naturelles comme l’homéopathie ou l’aro- mathérapie. Au final, la quantité d’antibiotiques que l’animal reçoit avant d’arriver dans notre assiette est en principe largement infé- rieure. Or, même si, en élevage bio comme en élevage conventionnel, le délai entre la fin d’un traitement et l’abattage est de 3 semaines pour permettre l’élimination d’éventuels résidus médicamenteux, opter pour une pièce de viande issue d’un animal ayant reçu peu d’antibio- tiques reste préférable. « Bien que nous ayons encore insuffisamment de recul sur la question, le risque existe que l’utilisation massive d’antibiotiques chez les animaux d’élevage conduise à des germes ré- sistants qui, du coup, se retrouvent dans l’assiette du consommateur et peuvent provoquer des infections redoutables », dit le Dr Chevallier. Les antibiotiques sontmoins systématiques
En plus d’ AB-Agriculture biologique, label bio officiel au niveau de l’Union européenne, d’autres labels bios vont encore plus loin dans leurs cahiers des charges :
Si, pour beaucoup le prix demeure un frein majeur à l’achat d’aliments bios, il semble s’alléger année après année. En 2013 déjà, une étude* de la DGCCRF portant sur 4 fruits et légumes (carotte, pomme Golden, concombre et tomate ronde) avait montré que l’écart de prix entre le bio et le conventionnel tendait à se réduire. Depuis, avec l’explosion du marché, l’arrivée massive de la grande distribution classique (Auchan, Leclerc, Carrefour...) sur le secteur et le développement de grandes surfaces 100 % bios, cet écart ne cesse de se resserrer, même si le coût des produits bios reste globalement plus élevé du fait d’un coût de production supérieur au conventionnel. Pourtant, « après avoir fait le test, il ressort qu’un panier bio ne revient globalement pas à beaucoup plus cher qu’un pa- nier conventionnel, précise Laurent Chevallier. À condition d’opter pour des produits de saison et non transformés, et de réduire la part animale au profit du végétal, ce qui est recommandé pour la santé. » * DGCCRF-Eco n° 16.
Bio Cohérence Géré en partie par des p ro- ducteurs, il
est proche de ce qu’était l’ancien label AB français avant l’uniformisation européenne : il garantit l’absence totale d’OGM là où le label AB en tolère des traces jusqu’à 0,9 %. biocoherence.fr
MIEUX CONSOMMER
Demeter Plus exi- geant
en termes de culture et d’impact environnemen- tal (semences, engrais, vinification...), il prône une agriculture biodynamique. demeter.fr Bio Partenaire Au-delà du bio, il prend en compte le commerce équitable et solidaire. biopartenaire.com
LAURENCESOULEZ / STOCK.ADOBE.COM
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