La joie d'être mécène

Mécène pour toutes les SOLIDARITÉS

BANQUE ALIMENTAIRE NON AU GASPILLAGE, PLACE AU PARTAGE

Modifier nos comportements de vie et tenter d’enrayer le fléau grandissant du surpoids est l’un des défis majeurs de notre époque. Dans la capitale des Gaules, réputée pour abriter quelques grands noms de la gastronomie, est née en 2012 une incroyable initiative publique et privée portée par le P r  Martine Laville, présidente du Centre européen de nutrition pour la santé. Six ans plus tard, le Cens s’installe à Pierre-Bénite, sur le site du Groupement hospitalier Sud. Le lieu, à la pointe de la recherche et de l’innovation, abrite un réseau d’experts scientifiques et cliniciens spécialisés en nutrition. Ses équipes plu- ridisciplinaires travaillent en collaboration avec les industriels du secteur de l’agroalimentaire, de la pharmacie, pour apporter des réponses aux enjeux de santé publique liés à la nutrition et l’alimentation. Outre ses activités de recherche et de formation, le Cens se veut un outil de vulgarisation pour le grand public. De nombreuses entreprises, l’Université Lyon 1, ainsi que le Crédit Agricole, se sont déjà engagés dans ce projet aux côtés de centaines de cher- cheurs. Nul doute que ce centre ouvre la voie à d’autres lieux du même genre qui s’en inspireront dans les décennies futures. Au XXI e siècle, se nourrir sainement et avec plaisir est l’affaire de tous. Des experts d’horizons différents se sont regroupés dans une ville emblématique et un lieu unique pour mener leurs recherches. CENTRE EUROPÉEN DE NUTRITION POUR LA SANTÉ (CENS) EN QUÊTE DE SENS

«Quelle est la personne de génie qui surgira et aura assez d’astuce pour mettre en place, avec d’autres, le procédé de récupération rapide et efficace des ali- ments avant qu’ils ne soient jetés dans nos poubelles?», écrit sœur Cécile Bigo dans une tribune publiée dans La Croix en 1984. Cet article va faire réagir le monde caritatif français qui crée, quelques semaines plus tard, « la Banque alimentaire». Fidèle à ses valeurs de proximité, responsabilité et solidarité, le Crédit Agricole s’est engagé très tôt aux côtés de la Banque alimentaire. Centre-est a pour autant voulu compléter ce soutien national en 2014 en s’as- sociant pour trois ans à une action locale, avec une importante coopérative céréalière de l’Ain. Terre d’Alliances a fourni 20 tonnes de blé par an, le Crédit Agricole Centre-est a pris en charge la transformation en farine. La production a été mise à disposition de la Banque alimentaire de l’Ain, couvrant ainsi ses besoins annuels en farine. Dans le Rhône, le Crédit Agricole Centre-est a permis la création d’une plateforme numérique «Proxidon» permettant aux commerces alimentaires de faire don de leurs invendus aux associations situées à proximité. Et l’histoire d’amitié entre ces deux banques est loin d’être terminée… Née en 1984, pour faire face à la paupérisation croissante de la population, l’association milite pour la récupération et la redistribution des denrées. Un combat solidaire qui ne cesse de se perpétuer.

66

67