GUIDE VERT MICHELIN TOURAINE POITOU

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les métiers d’art liés à la chasse (facteurs de trompes de chasse, sellerie, maré- chalerie, tenues d’équipages, fabrication de boutons de livrée…). L’histoire du Rallye Montpoupon, qui chassa de 1873 à 1949, est largement évoquée. Les communs a offrent un précieux témoignage sur la vie dans un château il y a un siècle. Plusieurs appartements sont reconstitués. La cuisine, avec son fourneau et sa batterie de cuivres, servait encore en 1978 ; ne manquez pas la lingerie avec ses vêtements délicats (19 e  s.), ornés de dentelles et de fins plissés, ainsi que les écuries (voitures à cheval et harnachements anciens). Circuit conseillé VALLÉE DU CHER Ñ Circuit de 60 km tracé en vert sur la carte générale du rabat de couverture – Comptez 2h. Prenez direction Montrichard pour franchir le Cher, puis à droite la D 976 vers Tours. Bléré À l’entrée de la ville, place de la République, s’élève un élégant monument au décor sculpté à l’italienne avec un soin particulier, la chapelle funéraire de Guillaume de Saigne, trésorier de l’artillerie royale sous François I er . Érigée en 1526, elle est le seul vestige du cimetière qui s’élevait jadis à cet endroit. Poursuivez sur la D 976 ; à 1 km environ avant Azay-sur-Cher, tournez à droite. GALANTES BABOU Au 16 e  s. régnaient sur Montlouis les Babou de La Bourdaisière, turbu- lente famille dont la résidence principale se trouvait sur le coteau du Cher au château de la Bourdaisière, édifié vers 1520 par Philibert Babou, grand argentier de François I er . Là vécut Marie Babou , femme de Philibert, dite « la belle Babou » : d’humeur fort galante, elle se vantait d’avoir « connu », au sens biblique du mot, François I er , Charles Quint et bien d’autres. La ravissante Gabrielle , fille d’Antoine d’Estrées et de Françoise Babou, née en 1573, bénéficia aussi des faveurs royales : elle fut aimée d’Henri IV et, quand elle trépassa, la consolatrice du Vert Galant fut encore une Babou ! TOURAINE CHENONCEAUX : UNE NOUVELLE AOC Depuis 2011, la région peut s’enorgueillir d’une nouvelle AOC. Un fait assez rare, les services de l’INAO (Institut national des appellations d’ori- gine) n’accordant de nouvelle appellation en Val de Loire que tous les cinq ans en moyenne. Si le touraine chenonceaux, en blanc, est consti- tué exclusivement de sauvignon, le cépage emblématique du Val de Cher, il repose en revanche, côté rouge, sur un assemblage majoritaire de côt, – cépage de la vallée du Cher – et de cabernet franc, cépage du Val de Loire connu déjà de François I er . Mais comment le côt, appelé malbec dans le Sud-Ouest (composant essentiel de l’AOC Cahors), peut- il résister à ces climats septentrionaux qui balaient le Val de Loire ? Grâce à ses sols chargés de silex, une roche siliceuse dure qui, par concentration de fer, capte et retient la chaleur dont le cépage a besoin ( T www.vinsvaldeloire.fr).