Echappées Belles - Un été dans les Alpes
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Un pont plus loin et nous quittons Bonneval pour rejoindre le hameau de l’Écot (photo du bas). Restauré avec soin, celui-ci est devenu célèbre en servant de décor pour les aventures de Belle et Sébastien au cinéma.
> LE GREBON, DU FUMIER SÉCHÉ EN GUISE DE DÉCORATION
de lauze sur le toit, balcons de bois où sont entreposées des galettes de grebon. « Il s’agit de fumier de mouton séché. On l’utilisait comme combustible pour remplacer le bois, qui était rare. Donc, on le réservait à la charpente. Aujourd’hui, les galettes de grebon, c’est seulement pour la décoration !, s’amuse un habitant du village. Bonneval a été si bien préservé que les gens sont persua- dés que l’on s’éclaire encore à la bougie ! Les avalanches qui, autrefois, bloquaient la route pendant des journées entières, ne nous coupent plus du monde aussi longtemps… » À moins d’une heure de marche de là, le hameau de l’Écot se fond dans le paysage. Regroupées autour de la chapelle Sainte-Mar- guerite, des maisons en gneiss, coif- fées de lauze, regardent passer les saisons, abritées dans leur écrin de monts de plus de 3000 mètres. « Les toitures sont peu pentues, pour faire en sorte que la neige serve d’ isolant ther- mique. » L’Arc, fraîchement descendu des glaciers, taille ici des canyons et des vasques sous le pont de la Lame.
AU HAMEAU DE L’ÉCOT, REGROUPÉES AUTOUR DE LA CHAPELLE SAINTE- MARGUERITE, DES MAISONS EN GNEISS, COIFFÉES DE LAUZE, REGARDENT PASSER LES SAISONS, ABRITÉES PAR DES MONTS DE PLUS DE 3000 MÈTRES.
La vallée se resserre et nous attei- gnons bientôt Bonneval-sur-Arc, au pied de la route du col de l’Iseran, point de bascule vers la vallée de la Tarentaise. Les siècles semblent avoir glissé sur les maisons du village. Murs épais de granit, larges dalles
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