Echappées Belles - La Côte Atlantique
ROYAN
LA CÔTE ATLANTIQUE
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R E N C O N T R E
Christian Thomas a accueilli Jérôme sur ses terres, le domaine de Beaulon. Le cognac et pineau des Charentes produits par la distillerie du château ont une réputation d’excellence, en France comme à l’international. Château de Beaulon 17240 Saint- Dizant-du-Gua. 0546499613 ; chateaudebe- lon.fr Ouvert toute l’année. acquises en 1965 :
Échappées Belles - Bo Travail !
« Jérôme, bienvenue au domaine du château de Beaulon sis dans l’ancienne province de Saintonge ! » Christian Thomas exploite depuis une cinquantaine d’années ce domaine de 94 hectares de vigne, dans la même famille depuis 1712. Le manoir, élégante bâtisse de style Louis XIII-Renaissance, est environné d’un « jardin remarquable » de 13 hectares. « À Beaulon, nous sommes une exception. Les vignes offrent une palette de dix variétés, dix saveurs, dix cépages. Nous sommes différents car partout ailleurs en Saintonge, c’est une culture de monocépage, qui couvre 98 % de l’aire d’appellation. Je suis très fier d’avoir hérité, par mon oncle, de ce joyau. Autre particularité, ma distillerie pour le cognac est une distillerie de bouilleur de cru, ce qui signifie que nous ne sommes autorisés à distiller que le raisin produit au château. D’où l’obligation d’avoir un vin de très bon cru. Or, on entend parfois dire que les Charentais distillent leurs vins car il ne serait finalement pas très bon. Et donc qu’avec ce mauvais vin, on fait du cognac. Je m’ insurge ! Je peux vous affirmer que produire du cognac, c’est comme élever ses enfants… c’est très compliqué, il faut savoir s’adapter en permanence ! »
C H R I S T I A N T H O M A S : V I T I C U L T E U R
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LA I SSEZ ENTRER LE SOLE I L… Les audaces architecturales ne s’ar- rêtent pas aux villas: l’engouement pour le « balnéo-tropical » a donné naissance au palais des Congrès, l’auditorium ou le marché central, réalisation du trio Morisseau, Simon, Lafaille. La spectaculaire voûte en voile de béton (plus de 52 m de diamètre, et une hauteur au centre de 10,50 m) res- semble à une grande conque des mers chaudes; une centaine de commer- çants y donnent rendez-vous tous les jours de la semaine. L’édifice le plus surprenant demeure l’église Notre-
Boisseau est un « grand seize pieds » (3600 tuyaux, 47 jeux, 3 claviers) aux sonorités exceptionnelles. Comme pour Le Havre, « réédifié, réinventé » après- guerre par Auguste Perret, le Royan de Claude Ferret n’obtiendra des Royan- nais qu’une reconnaissance tardive de la singularité urbaine de leur ville. Ne dit-on pas que nul n’est prophète… + Office de tourisme Royan 1 boulevard de la Grandière, 17200 Royan. 0546081750 ; royanatlantique.fr
Dame. Construite entre 1955 et 1958 par les architectes Guillaume Gillet et Marc Hébrard, ce sanctuaire, dénommé « cathédrale » par les Royannais en rai- son de ses dimensions (45 m de long, 36 m de haut et un clocher culminant à prèsde60 m), aétécomparé tantôt àune fusée sur sa rampe de lancement, tantôt à un silo à grains. Sous l’austère cara- pace de béton brut, l’intérieur offre une nef en ellipsemonumentale qu’éclairent d’une lumière tamisée les baies de vitrail créées par les maîtres verriers Henri Martin-Granel et Claude Idoux. Le grand orgue du maître organier Robert
Hors-série / Détours en France / www.detoursenfrance.fr
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