Echappées Belles - La Côte Atlantique
tirailleurs africains, des missionnaires et des enfants. On en a très peu parlé car ce drame est venu après la guerre. » Il est aussi des naufrages moins atroces, comme celui en 1889 de La Valette, caboteur rempli de fûts de cognac. Les riverains affluèrent pour ramasser sa cargaison flottante, plongeant cas- quettes et sabots dans les barils pour y boire copieusement. « Cinq personnes ont péri d’éthylisme! » La rade du port des Sables est un cimetière marin: Ci-dessus: L’église Notre-Dame-de-Bon-Port ( xvii e siècle) et, au premier plan à gauche, la rue de l’Enfer, la plus étroite du monde, large de 40 cm. Ci-contre: Promenade Georges-Clemenceau, les villas de style anglo-normand du début du xx e siècle côtoient les grands immeubles des années 1970. Ci-dessous: Une navette maritime, appelée « le passeur », relie les différents quartiers de la ville.
gés étrangers ont parfois de la chance: ils trouvent femme en Vendée et oublient de rentrer au pays! » SUR LE FRONT DE MER , LES « BELLES DE LA CÔTE » Un chenal sépare la Chaume de la cité balnéaire des Sables, mais quel chenal… La foule se masse sur ses
« plus de 180 morts depuis 1850, car la rade est petite et cernée par des fonds de roches sur lesquels il est dangereux de passer quand lamer est mauvaise. C’est à l’entrée du port qu’a lieu, en 1893, une des premières marées noires de l’Histoire. Un pétrolier à voile se brise devant le fort Saint-Nicolas. La foule accourt pour voir le spectacle… Heureusement, les naufra-
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