Bien chez soi - Détente Jardin

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Bon à savoir Bien moins connue que la coccinelle, la chrysope se révèle pourtant un excellent prédateur d’insectes ennemis du jardinier. Sa larve ne s’attaque d’ailleurs pas qu’aux pucerons (300 à 400 pucerons durant son développement), elle dévore aussi les araignées rouges, les aleurodes, les thrips… Elle s’active plus tôt en saison que la coccinelle, et elle est donc complémentaire. Une fois devenue adulte, elle va de fleurs en fleurs se régaler de nectar et assure leur pollinisation.

Syrphe

© GAP Photos/Simon Colmer

Quelques exemples

Animal

Utilisation

La chrysope ( Chrysopa carnea )

contre pucerons, thrips

La guêpe ( Encarsia formosa )

contre les aleurodes

La guêpe ( Leptomastix dactylopii )

contre les cochenilles farineuses

L’acarien ( Amblyseius cucumeris )

contre les thrips

© stock.adobe.com (X2)

Attention aux fourmis Si vous remarquez des fourmis sur les plantes infestées de pucerons, ne faites pas un lâcher de larves d’insectes auxiliaires tout de suite. Sinon, vos coccinelles vont

Le syrphe ( Epistrophe balteata )

contre les pucerons

Des effets indésirables L’introduction de coccinelles asiatiques ( Harmonia axyridis ) sur nos sols, dans les années 1980, est l’un des meilleurs exemples de lutte biologique mal contrôlée. Introduite pour lutter contre les pucerons, elle a proliféré et menace désormais sa cousine européenne ( Adalia bipunctata ). Une étude a en effet révélé que les coccinelles asiatiques sont porteuses saines de microsporidies, un parasite mortel pour les autres coccinelles. De plus, la coccinelle asiatique est un nuisible en œnologie . Quand elle se regroupe dans les grappes de raisin à l’automne, elle passe dans les moûts et confère au vin de l’amertume, ou des flaveurs herbacées et de verdeur.

être décimées. Les fourmis se nourrissent en effet du miellat des pucerons (leurs déjections sucrées) et, en retour, pour protéger leur source de nourriture, elles défendent les pucerons contre leurs prédateurs. Dans un premier temps, trouvez un moyen de réduire le nombre de fourmis, avec

des nématodes par exemple (voir page 33).

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