Bien chez soi - Détente Jardin

30 Pour le jardin

lesmacro- organismes Parmi les produits de biocontrôle, les macro-organismes (visibles à l’œil nu) occupent le premier plan. Ils sont classés en deux catégories : les prédateurs, qui consomment directement les ravageurs, et les parasitoïdes, qui vont se développer aux dépens du ravageur, le parasitant et entraînant sa mort.

© GAP Photos/John Swithinbank

Bien les accueillir

Bon à savoir Le carabe est un redoutable prédateur tout au long de sa vie : les larves se régalent de vers, d’œufs, de larves, de petits insectes. L’adulte, de limaces et d’escargots, de pucerons… • Ne laissez pas vos insectes trop longtemps dans leur boîte : lâchez-les dès votre retour à la maison, si possible par une matinée sèche, ni trop froide ni trop chaude (au moins 13-15 °C et pas plus de 30 °C). • Mettez les insectes auxiliaires sur vos plantes déjà un peu parasitées. L’insecte doit en effet trouver de quoi manger dès qu’il est libéré dans votre jardin. Sinon, il meurt. • Déterminez le problème le plus exactement possible. Chaque espèce d’insecte a une fonction bien particulière. Par exemple, l’ Amblyseius swirskii , un acarien prédateur utilisé pour protéger les concombres et les fraises, aime particulièrement les jeunes stades d’aleurodes et de thrips, mais sera inefficace contre les pucerons. Au besoin, prenez une photo des ravageurs (adulte, larve, mue) ou des symptômes, avant d’aller demander conseil à la jardinerie la plus proche.

Qui sont-ils ? • Les macro-organismes utiles aux végétaux ne se limitent pas aux insectes : ils incluent des araignées, des acariens ou des vertébrés (oiseaux insectivores, musaraignes ou hérissons, qui se nourrissent, entre autres, de limaces et d’escargots). • Mais les plus courants sont les nématodes, les chrysopes, les trichogrammes ou les coccinelles, utilisés depuis longtemps en agriculture biologique. les fourmis tisserandes, pour les installer dans leurs vergers d’agrumes ravagés par les cochenilles. Pour favoriser le passage des fourmis d’un arbre à l’autre et la consommation de cochenilles par les fourmis, ils bâtissaient tout un réseau de « ponts aériens » entre les arbres, à l’aide de centaines de bambous. C’est la première trace que l’on ait de la gestion de populations d’insectes auxiliaires. Une lutte très ancienne Il faut remonter à la Chine antique, aux environs de 1200 avant J.-C. pour trouver des premières traces de biocontrôle. Les fermiers chinois déplaçaient des nids de fourmis d’une espèce bien spéciale,

Acceptez quelques pertes végétales. Laissez faire la nature, et votre jardin ne s’en portera quemieux.

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