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1. Sous la fenêtre, des agapanthes bleues et blanches voisinent avec des sédums dans une bassine en zinc transformée en jardinière. Derrière, on aperçoit de la verveine citronnelle. 2. Devant la maison, autour du bassin qui apporte un peu de fraîcheur, une angélique en arbre du Japon ( Aralia elata ), au pied recouvert de Phlomis fruticosa , surplombe les deux transats en bois. 3. Une frileuse d’Afrique du Sud, l’ Anisodontea capensis , parfois appelée mauve du Cap.
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Mes envies sont très précises, mais toujours adaptées.
L e jardin s’appelle La Maison, et il y a une rai- son à cela : c’est un lieu très personnel, qui a évolué en même temps que la philosophie de Clare Obéron en matière de plantations et d’amé- nagement du paysage. La conception de ce jardin vous sert-elle de base dans votre activité d’architecte paysagiste ? Ce que j’ai fait ici, je ne l’applique pas souvent à mes réalisations, même si c’est un peu une «vitrine» dans laquelle mes clients trouvent l’ins- piration. Ici, il y a beaucoup trop de vivaces, cela leur demanderait énormément d’entretien s’ils faisaient exactement la même chose chez eux. Comment le définiriez-vous, alors ? C’est un jardin très personnel dont nous avons accompagné l’évolution. Les arbres ont tous été plantés petits, de manière à observer leur com- portement et celui du jardin à mesure qu’ils gran- dissaient et transformaient leur environnement. Donc, au début, il a fallu trouver le moyen de créer des zones qui soient à la fois fermées, comme des chambres intimes, sans pour autant s’enfermer et se priver de la nature environnante. Cela n’a pas été évident tout de suite et j’ai perdu beaucoup de choses les premiers temps en
juillet/août 2021 - www.detentejardin.com • 33
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