DFA_530 CADIF
notamment le choix du statut de l’entreprise en fonction de l’investissement envisagé et du nombre d’associés. Là aussi, mieux vaut faire appel à un expert. 5 OUVRIR SON ENSEIGNE « En parallèle, le futur franchisé recherche le local , détaille Chantal Zimmer. Le franchiseur est là pour l’aider à repérer l’emplacement, à faire la mise aux normes éventuelle, voire à valider le choix. » Cette recherche tient compte du coût, du taux de fréquentation et de la concurrence à proximité, des contraintes en matière d’équipement et de stocks prévues dans le cahier des charges. «C’est aussi le moment de signer le contrat de franchise dont l’application est soumise à l’obtention des prêts, signale- t-elle. Dès lors, le franchiseur est présent pour accompagner la concrétisation et offrir assistance et formation. » Cette dernière peut durer de quelques jours à plusieurs mois, selon les réseaux. Veillez à ce que la campagne de lancement et de promotion soit déployée telle que prévue par le cahier des charges. Certains réseaux délèguent un animateur pour soutenir le franchiseur dans ses recrutements de personnel et à l’ouverture. Ensuite, c’est parti, à vous de jouer!
L’AVIS D’EXPERT Boris FLÈCHE, responsable de l’Académie de la franchise
“ Rencontrez un nouveau et un ancien franchisés “ La France compte 1976 réseaux de franchise. Face à une telle offre, il faut les comparer. Pour aller au-delà des informations fournies par le franchiseur, le mieux est de rencontrer des membres, un franchisé de longue date, qui a du recul, et un autre récemment intégré, qui peut parler du montage de son projet. Ne vous contentez pas des interlocuteurs indiqués par le réseau. Ensuite, il faut partir en immersion chez un ou deux franchisés. Cela permet de vérifier que le métier vous convient. Faites-vous accompagner pour réaliser l’étude de marché, le business plan et vérifier les informations fournies par le réseau. Pas de précipitation! Prenez le temps de connaître les règles du jeu et assurez-vous que le projet tient la route. Outre les outils à disposition sur Franchise-fff.com, nous proposons une formation d’une journée à Paris ou en ligne, afin d’être au clair sur la franchise. Elle coûte 50 euros. Le but est de sortir armé pour mener les démarches.
On reverse 10%de notre chiffre d’affaires au franchiseur Romain DOUBLECOURT, 32 ans, Bordeaux
Franchisé de L’Onglerie depuis juillet 2017, je travaille avec ma conjointe, qui connaît le concept car elle était cliente de l’enseigne, et deux employées. La beauté des ongles est à la mode et il y a une forte concurrence entre réseaux. Nous avons donc été attentifs au type d’accompagnement proposé, aux produits imposés, à la formation. En accord avec le franchiseur, nous nous sommes installés aux Chartrons, un quartier commerçant où il n’y avait pas d’autres membres de la franchise. À Bordeaux, le droit d’entrée est plus élevé que dans des villes plus petites : il coûte 12500 euros. Et on reverse 10 % de notre chiffre d’affaires mensuel. Après sept ans, ou si on dispose de plusieurs boutiques, on bénéficie d’un abattement de 3 %. Même si nous sommes membres d’un réseau de franchise, nous sommes indépendants et responsables de notre business. En aucun cas, le franchiseur ne réalise les démarches à notre place. La réussite de l’entreprise repose avant tout sur la motivation et le travail du franchisé. ILKERCELIK/ISTOCK
DOSSIER FAMILIAL 51
Made with FlippingBook Learn more on our blog