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Deux statues attribuées

à Ligier Richier, sculpteur prolifique au style

identifiable. À Génicourt, dans l'église Sainte-Marie- Madeleine (ci-dessus): la Vierge au pilier, à gauche, mains jointes. Et à Clermont, dans l'église Saint-Didier, (ci-contre): la Sainte Femme au bonnet, au centre sous les vitraux.

accompagnée de celle de la Vierge, repré- sentait autrefois le thème de la Visita- tion dans un retable d’une chapelle de l’église Saint-Étienne. Au xvii e siècle, les deux sculptures auraient été démontées, compte tenu de leur déplorable état de conservation, puis enterrées dans un jar- din de la ville. Elles ont été découvertes au xix e siècle par Léon-Charles Moreau (ndlr, un magistrat de la ville) », nous apprend le conservateur. Seule sainte Élisabeth est parvenue jusqu’à nous, après avoir été restaurée, saisie en 1946 à la famille Moreau pour faits de collaboration avec les Nazis, vendue aux Domaines Le musée d'Art Sacré, à Saint-Mihiel, présente une sainte Élisabeth. Elle faisait vraisemblablement partie d'un ensemble statuaire réalisé par Ligier Richier et évoquant l'épisode biblique de la Visitation.

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en 1950, achetée chez un antiquaire de Saint-Mihiel par une amoureuse des arts et, enfin, léguée à la ville par ses descendants en 2016! Une étude a, depuis, confirmé son attribution à Ligier Richier.

PIERRE POLYCHROME À HATTONCHÂTEL

La prochaine étape de notre parcours dans les pas de Ligier Richier nous emmène au-delà de Saint-Mihiel, dans les côtes de Meuse. Des mirabel- liers s’accrochent aux premières pentes de ce talus coiffé de forêts qui s’étirent sur 200 kilomètres, du sud au nord de la Meuse. La route grimpe vers le char- mant village de Hattonchâtel, recon- naissable à la tour poivrière de son château élevé sur le site de l’ancienne forteresse de Hatton, évêque de Verdun, détruite pendant la Grande Guerre. Ce hameau en retrait du monde domine la plaine de Woëvre, mosaïque de champs cultivés qui s’étendent jusqu’aux loin- taines côtes de Moselle. Dans l’église Saint-Maur, Ligier Richier a signé un retable de la Passion au décor d’ar- chitecture italianisant, figurant les scènes du Portement de la Croix, de la

La Pietà, ornant la chapelle du Sacré-Cœur de l'église Saint-Martin, à Étain. Une rareté à double titre: la Vierge du Christ, alors qu'il est au sol; et c'est une commande privée. Laquelle a été passée par Jacquemin Quiolt pour la tombe de son épouse, Gilberte, morte en 1525. soutient le corps

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