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La plate-forme au sommet du rocher Blanc offre une belle récompense aux randonneurs: une vue panoramique sur le parcours accompli. Et sur une nature enchanteresse, digne des contes et légendes qu'elle inspire.

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Georges Gerlinger, guide-conféren- cier qui aime transmettre ou inventer des contes inspirés par la topogra- phie locale. Il en va ainsi du rocher du Saut-du-Chien et de ses parois vertigineuses, où un canidé sautillant d’un roc à l’autre entraînerait dans le

précipice ceux qui veulent l’attraper. Pour atteindre ce point de vue perché, il faut poursuivre le sentier des Trois- Rochers jusqu’aux étangs en contre- bas de La Petite-Pierre et remonter sur le versant opposé, en suivant le sentier balisé d’un losange jaune. >

UNE BICHE ET UN ARBRE REMARQUABLE Nous poursuivons notre chemin dans le sous-bois, foulant un sol sableux d’origine gréseuse. Les fougères et les jeunes pousses d’arbres côtoient les vieux troncs laissés à l’abandon pour favoriser la biodiversité. Des fou- gères, du sable, des cours d’eau et du bois : avec ces précieux éléments, la forêt vosgienne a pu développer, dès le Moyen Âge, une industrie de verre qui utilisait la potasse contenue dans les cendres de fougères lavées dans les ruisseaux. Le pays de Bitche, au nord de La Petite-Pierre, fait toujours rayonner l’art séculaire de la cristal- lerie. Une rencontre avec une biche et la contemplation d’un arbre remar- quable, un chêne haut de 40 mètres, nous enchantent en chemin vers le rocher des Païens. Cette grande plate-forme rocheuse est aussi un vaste abri-sous-roche. « On pense que le rocher servait de cadre à des rites païens dans la forêt », nous explique

www.detoursenfrance.fr / Avril 2020 / 222