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qu’il a réintroduit à Espelette une ancienne variété de maïs, le grand roux basque, arrivé au XVI e siècle dans la besace des navigateurs en même temps que le piment rouge. Une belle revanche pour cet enfant du pays dont les fermes familiales avaient fermé, victimes de la surproduction des années 1965.

de cet homme de la terre engagé. Allure athlétique et peau tannée par les éléments, ce quadragénaire est intarissable lorsqu’on le questionne sur l’agroforesterie, un innovant projet écologique et bio qu’il a apporté au village. «Entre chaque rangée de mes cultures de piments, je plante des arbres fruitiers pour créer

un écosystème naturel bénéfique. Les arbres protègent du vent et jouent le rôle de régulateurs, les oiseaux viennent y nicher et mangent les insectes… C’est une méthode naturelle que pratiquaient déjà nos anciens et que nous avions oubliée au profit des produits phytosanitaires ! », assène-t-il. C’est dans cet esprit

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