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d’eau léger lui indique la présence possible d’un ragondin ou d’une loutre. Sans surprise – pour lui ! –, il s’agit d’un spécimen de la première espèce. « Les loutres sont très difficiles à observer, surtout en pleine journée », éclaire le naturaliste. Pour mettre toutes les chances de son côté lors des visites qu’il organise conjointe- ment avec l’office de tourisme d’Arès, il a stratégiquement disposé çà et là, de petites plaques noires. Elles ne peuvent malheureusement pas attirer les loutres mais la chaleur qu’elles puisent des rayons du soleil fait venir une autre espèce furtive : les serpents. On trouve ici quelques cou- leuvres à collier, ou vertes et jaunes, ainsi que des vipères aspics. En ce qui concerne les poissons, ils abondent dans les eaux des bassins. Alexandre Bert en fait la démonstration à l’aide d’une simple épuisette, qu’il plonge au niveau d’une écluse pour la faire res- sortir aussitôt. À notre étonnement, elle est pleine à craquer de dizaines

Ci-contre: Biganos accueille les deux seuls ports fluviaux du Bassin. Ils proposent 174 apponte- ments de plaisance, gérés par la municipalité. Photo du bas: Le port d’Arès, avec ses cabanes de dégustation pieds dans l’eau et ses chalands amarrés, affiche

sa vocation ostréicole.

réservoirs à poissons. Dans cette zone, les animaux pullulent, dont l’em- blématique tortue cistude d’Europe, le lézard vert et de nombreuses espèces d’oiseaux… Les repérer exige parfois un œil entraîné. Là où nous n’avions rien vu, Alexandre Bert remarque instantanément trois gros lézards d’un vert éclatant. Un bruissement

paysages sauvages originels et sur ceux de l’exploitation anthropique qui en fut faite tout au long des xviii e , xix e et xx e siècles. LES POISSONS ABONDENT En partant du port ostréicole d’Arès, le promeneur aborde le site par son secteur endigué, composé d’anciens

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